Conseil municipal du 1er avril : nos questions - leurs réponses
Pour ceux et celles qui ne veulent pas lire l'intégralité de notre compte rendu, nous vous proposons quelques extraits ciblés. Voici celui qui relate les 3 questions posées à la majorité.
Après lecture, pour la moindre explication ou si vous avez une question, contactez-nous.
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Intervention de Sébastien :
Lors du dernier conseil municipal, je vous avais reparlé de la
vidéoprotection et vous nous répondez comme à votre habitude qu'il
n'y a pas de besoin, que tout va bien, que les lecellois sont en
sécurité, que les voitures volées sont retrouvées.
En 2022, on a fait une demande de
subvention auprès de la région sans succès.
En 2023, on a refait une demande
au niveau de la région sans succès.
Lors du dernier conseil, vous me dites que tout va bien, les caméras on n'en a pas besoin, il y en a déjà. Surprise, je lis quelques jours plus tard, dans la Voix du Nord qu'on va installer des caméras au centre-ville. Je pourrai m'en réjouir, parce que quelque part vous accédez à ce que je préconise depuis longtemps. Les caméras qui surveillent les bâtiments publics, les cours d'école, sont nécessaires, cependant elles ne protègent pas les biens et les personnes. Je vous parle des caméras qui pourraient être à l'entrée du village, sur les axes principaux.
Monsieur le maire : c'est prévu.
Sébastien Drappier : La dernière fois, vous m'avez dit ce n'est pas nécessaire et finalement quelques jours après dans la Voix du Nord on va installer des caméras. Est-ce que c'est encore un coup électoral à un an des élections ?
Monsieur le maire : La technologie, c'est comme tout, elle avance tous les jours. Entre les caméras qu'on avait il y a 10 ans, et les caméras qu'on a maintenant avec la reconnaissance faciale. Il y a aussi la problématique des wifi, autour des bâtiments publics on a du wifi. Maintenant il y a des nouvelles technologies qui ne demandent plus le wifi, c'est ce qui permet qu'on peut remettre des caméras en extérieur sur les axes routiers. C'est ce qui va être fait, il y a des devis qui sont demandés, on attend, on verra bien les retours, ça va se faire. Comme vous en êtes content, ça me va.

Question de Sébastien Drappier :
Y a-t-il un projet de construction d'un immeuble route de Roubaix ?
Monsieur le maire : il y a en a plusieurs monsieur Drappier. Je n'ai encore rien. Je sais bien de quoi vous allez me parler. A ce jour, je n'ai pas de projet officiel, vous parlez de l'ancienne maison de monsieur Pique. Il y a un projet immobilier, pour l'instant je n'ai aucun document. La personne qui a racheté le bâtiment prépare un projet, je n'ai pas le projet pour l'instant. Quand j'aurai le projet de toute façon, je lui ai demandé et je pourrai le faire venir au conseil municipal si vous le voulez pour qu'il vous le présente mais par contre avant ça je le ferai présenter aux riverains qui me l'ont demandé. J'en ai reçu 3-4 et on en a discuté. Après c'est en zone UA, centre bourg, il peut construire, je ne peux rien faire, c'est la loi, elle est comme ça, c'est la PLUi. Moi j'ai juste à apposer ma signature. Quand le permis est accepté, je ne peux rien faire. J'ai juste signé comme quoi le permis a été validé par la CAPH. J'espère que vous connaissez bien ça Monsieur Drappier sur le PLUi. Si on venait à s'y opposer, il faudrait savoir qu'on se tire une balle dans le pied. Par contre on peut essayer d'arranger les choses pour ne pas avoir un bâtiment qui soit jugé moche ou avoir une multitude de maisons.
La seule chose qu'on a su mettre en place est sur les seconds rangs. On en peut plus faire de second rang à plus de 45 mètres. Les gens qui vendent leur terrain, on ne peut rien faire.
Isabelle Décobecq : monsieur le maire, quand le PLUi a été voté en 2021 , monsieur Robin dans son discours qui a introduit le conseil communautaire a bien dit que le PLUi n'était pas gravé dans le marbre et qu'il pouvait y avoir des aménagements.
Monsieur le maire : Ce sont des petits aménagements : un carport, un garage, en zone agricole où ils ne pouvaient plus rien construire. Les aménagements qui ont été modifiés c'est sur les couleurs de grilles, sur les façades. Ça se limite à ça.
Isabelle Décobecq : Je vous entends. On ne peut pas rajouter pour limiter la hauteur des bâtiments.
Monsieur le maire : non car c'est une réglementation nationale. La hauteur maximale c'est 9 mètres.
Isabelle Décobecq : même chez nous ?
Monsieur le maire : Oui. Si on parle du Clos de Lys, on est à moins de 9 mètres. Si un projet se fait, on peut en discuter, on peut essayer de voir, ce sont surtout les riverains qui pourraient être un peu embêté. Je vous dis tout de suite que je n'ai pas dit mon dernier mot sur ce dossier-là, que pour l'instant, je vous assure, aucun document, aucune planche, aucune photo, je n'ai rien du tout. Quand j'aurai de toute façon j'ai dit qu'il y aura une présentation au conseil municipal et avant pour les riverains. Il y a aussi un projet de commerce devant, des commerces de Lecelles qui veulent pouvoir s'agrandir.
Isabelle Décobecq : Une présentation au conseil municipal s'est très bien mais ça n'empêchera pas le projet.
Sébastien Drappier : Tout sera fait.
Monsieur le maire : le projet s'il rentre dans les clous et qu'il est validé par les services de l'ADS, je ne pourrai rien faire. La loi est la loi. Même si on refuse le permis, le bailleur nous attaque au tribunal, on perdra. On n'en est pas là, il faudra voir ce qu'il y aura comme projet
Isabelle Décobecq : Vous pourrez nous tenir au courant au fur et à mesure pour éviter que l'on pose des questions.

Question de Sébastien Drappier : On a parlé la dernière fois de la rue du Grand-Sart, pourquoi ne pas faire un sens unique dans un sens rue des bauduins, rue du Grand-Sars, faire une espèce de circuit. On m'a dit que c'était une bêtise. Là finalement on va se retrouver avec une rue en sens unique de chaque côté, c'est une rue qui va devenir uniquement cyclable, sauf les riverains, 3-4 maisons.
Hervé Wargnye : ou engins agricoles
Sébastien Drappier : heureusement.
Monsieur le maire : on a fait une réunion avec les agriculteurs.
Sébastien Drappier : la dernière fois vous m'avez dit, on ne touche à rien, il n'y a pas de problèmes. Tout se passe bien et finalement on se retrouve avec un sens unique de chaque côté.
Monsieur le maire : Cette route fait partie du vélo route, c'est pris en charge par la CAPH. On a la chance d'avoir cette route refaite complétement à neuf pour 1,2 millions euros. Il y aura des petits ralentisseurs prévus par l'entreprise.
Sébastien Drappier : Je crains que le trafic soit déporté vers la rue des Bauduins, rue pas évidente pour se croiser.
Monsieur le maire : Il y a des axes départementaux, les gens n'ont qu'à les prendre. Je pense que c'est un projet qui mérite de vivre.