COMPTE RENDU DE RÉUNION DE CONSEIL MUNICIPAL
Séance ordinaire du 1er avril 2025
(Convocations du 24 mars 2025)
Le Conseil Municipal de la Commune de Lecelles, légalement convoqué s'est assemblé à la salle polyvalente à 19h.Vous pouvez télécharger le compte-rendu sous format pdf
Étaient
présents :
Jean-Claude MESSAGER
Danièle
VERMANDERE
Alexandre SCHNEIDER
Véronique SIBILE
Jean-Michel RAVIART
Dominique TREHOU
Hervé WARGNYE
Hermine DELESALLE
Patrick DUSSART
Nadège TANIERE
Jean-Pierre FLOQUET
Emmanuel TIRLEMONT
Marie GILLES
Sébastien DRAPPIER
Isabelle DECOBECQ
Laurence BAISIER
Étaient absents :
Coralie
DAELDYCK,
procuration donnée
à
Danièle
VERMANDERE
Eliane RENAUD, procuration donnée
à Emmanuel TIRLEMONT
Jean-Pierre HUEZ, procuration donnée à
Patrick DUSSART
François MARTIN, procuration
donnée à Alexandre SCHNEIDER
Sandrine CAILLEAU, procuration
donnée à Jean-Claude MESSAGER
Henri-Jean LISSE, procuration
donnée à Dominique TREHOU
Était excusée : Anne-Marie DELHAISE
Début de séance 19h06
1 – Approbation du procès-verbal du conseil municipal du 28 janvier 2025
Le procès-verbal de la dernière séance du conseil municipal doit être approuvé par l'assemblée.
Intervention
d'Isabelle Décobecq : Comment avez-vous communiqué le compte
rendu aux conseillers municipaux ? Pour notre part, je parle
également au nom de mes colistiers, nous n'avons rien reçu par
mail comme à l'habitude.
Monsieur
le maire : Vous auriez dû le demander, car c'est envoyé à
tout le monde
Isabelle
Décobecq : Je ne sais pas si quelqu'un l'a eu ici, mais
nous, nous ne l'avons pas reçu.
Sébastien
Drappier : Je voudrais quand même signaler qu'il doit être
aussi affiché, tout comme les convocations de conseils municipaux.
Monsieur
le maire : Il est affiché.
Sébastien
Drappier : Rien n'est affiché sur le tableau d'affichage.
Monsieur
le maire : Normalement il est dessus.
Sébastien
Drappier : La réunion d'aujourd'hui n'est pas affichée
et ce n'est pas la première fois. C'est peut-être un détail
mais c'est la légalité.
2 - Compte financier unique 2024
Intervention
de Emmanuel Tirlemont :
Je
voulais juste remercier pour cette présentation du compte
d'exploitation. Je voulais attirer votre attention sur la ligne
60612 qui nous anime tous les jours 'Énergie et électricité',
on est à moins 29000 euros.
[Note du groupe un Nouvel Horizon : les -29000 euros sur la ligne Énergie-Électricité ne sont pas une comparaison entre les dépenses 2023 et 2024 mais une différence entre ce qui avait été budgété au budget prévisionnel 2024 et le montant réellement dépensé en 2024. Pour rappel voici les montants pour les deux années. En 2023 : 70345,29€, en 2024 : 71176,94€]
Cela
veut dire que la politique volontariste de l'équipe municipale
majoritaire porte ses fruits, aujourd'hui les bâtiments on les
rend plus vertueux, on les exploite mieux, on y met l'isolation,
des pompes à chaleur, des panneaux photovoltaïques, des éclairages
publics à Led, ... Aujourd'hui les résultats sont là.
Et
il n'y a pas que l'électricité, on parle aussi de l'eau.
L'eau est une denrée rare. On voit aussi que là-dessus on
régresse, il y a des choses qui sont faites aussi pour réduire les
fuites sur le réseau. Bravo à ça parce que franchement sur ces
deux sujets qui sont importants pour notre vie au quotidien mais
aussi pour les habitants. Je voulais le préciser.
Alexandre
Schneider : Sur le compte de résultat il faut savoir
qu'effectivement c'est un effort collectif qui est fait depuis le
premier jour pour qu'on puisse arriver à ce résultat. Là on est
sur une maîtrise des charges qu'on garde depuis le début et il
faut rendre hommage à tous ceux qui se retroussent les manches pour
que tout ça fonctionne le mieux possible. Nous en interne, mais
surtout les services administratifs et techniques qui travaillent
d'arrache-pied, et ça se voit maintenant comme tu le dis Manu de
s'impliquer pour le cadre de vie. Ça se ressent dans chaque bilan
et dans chaque compte de résultat.
Intervention
de Sébastien Drappier
Comme
d'habitude vous nous avez fait une lecture, au centime près, des
10 pages. Ça ne soulève aucune question, hormis de
l'autosatisfaction. Malgré tout, il y a des zones d'opacité. Il
y a un tas de lignes qui sont vides. Nous vous avons demandé des
précisions par écrit pour ne pas vous prendre au dépourvu, pour ne
pas avoir de non-réponse. Même par écrit, on ne l'a pas eue.
Monsieur
le maire : Je vais vous répondre aujourd'hui. Vous avez
demandé le détail entre la « Publicité et publications' et
« Fêtes et cérémonies ». « Fêtes et
cérémonies » on est à 45802 et en « Publications »
on est à 7177.60. On ne vous a pas répondu mais vous avez les
chiffres aujourd'hui. Je pense que le mail a été envoyé lundi ou
mardi.
Isabelle
Décobecq : le premier c'était vendredi.
Sébastien
Drappier : Je vous remercie de nous avoir répondu.
Hervé
Wargnye : Peut-être que vos questions intéressent tout le
monde ? Autant la donner ici.
Sébastien
Drappier : Vous êtes peut-être capable tous ici de trouver les
chiffres sur table et de réagir, moi je ne suis pas capable. Ce
n'est pas évident. Ce n'est pas un compte d'exploitation,
comme le dit monsieur Tirlemont. Dans une entreprise, il faudrait
quand même détailler plus que cela, être plus précis. Je pense
que ça soulève plus de questions dans une entreprise pour un compte
d'exploitation que pour un compte administratif de la commune.
Véronique
Sibile : Monsieur Drappier, je vous rappelle que la semaine
dernière, vous étiez à la commission finance, à la même échelle
que les membres de la commission. Vous n'avez pas posé la
question.
Sébastien
Drappier : C'est ce que je viens de dire, je ne suis pas
capable en trouvant les chiffres (car quand on arrive à la
commission finance, ce n'est pas une commission, tout est décidé,
les chiffres sont tels quels, ce sont les mêmes chiffres) sur table,
vous êtes capables vous. Moi je ne suis pas dedans, je ne suis pas à
la mairie, on doit quand même préparer, ça prend du temps. Ne me
reprochez pas d'être capable de trouver les chiffres et de
rebondir « L'année passée il y avait ça, il y a 5 ans il y
avait ceci … »
Véronique
Sibille : « Ces postes-là, depuis plusieurs années,
« Fêtes et cérémonies » et le budget communications
sont à la baisse depuis qu'on est arrivés.
Sébastien
Drappier : Madame Sibile, Faux vous l'avez doublé
Monsieur
le maire : Doublé non.
Sébastien
Drappier : On va parler chiffres : 2019 : 23000 ;
2023 : 49000 ; 2024 : 52000. On va voir combien au
budget 2025 vous prévoyez. Ne me dites pas que vous l'avez
diminué. Regarder les chiffres. Regarder les comptes administratifs.
Hervé
Wargnye : Il y a des événements qui ont été créés.
Sébastien
Drappier : Il y a peut-être un tas de raison d'explication,
ne me dites pas que vous l'avez diminué, il a plus que doublé.
Hervé
Wargnye : Posez des questions, vous aurez des réponses à vos
questions.
Sébastien
Drappier : Je les ai posées par écrit justement.
Hervé
Wargnye : En commission finance, on ne va pas vous mettre tous
les mandats qui ont été émis sur la table. C'est à vous de
poser des questions si vous voulez des éclaircissements.
Sébastien
Drappier : mais je vous dis et vous ne voulez pas me comprendre.
Quand vous arrivez en commission finance, vous trouvez ça sur la
table, je ne suis pas capable sur une ligne de voir combien il y
avait l'année passée, il y a 3 ans.
Monsieur
le maire : Monsieur Drappier, je vous l'ai dit l'année
dernière, je vous l'ai dit l'année d'avant, la plus grosse
dépense c'est le repas des aînés, ce sont les colis de Noël. Il
ne faut pas l'oublier, on est déjà pratiquement à 40 000
euros.
Sébastien
Drappier : On les faisait aussi en 2019 les colis de Noël, le
repas des aînés, le feu d'artifice pour moitié moins.
Monsieur
le maire : Il y avait beaucoup moins d'augmentation qu'on a
maintenant. Il y a l'inflation, il y a des trucs qui sont partis à
30%.
Emmanuel
Tirlemont : Sébastien, tu as les chiffres de l'année N-1.
Sébastien
Drappier : Non, tu as les crédits ouverts, ce n'est pas la
même chose. C'est ce qu'on a provisionnés ce n'est pas le
réalisé de l'année N-1. C'est complètement différent.
Monsieur
le maire : en 2014 sur le budget 2013, on était à 41000. Je
vous le ressortirai. Vous verrez qu'on n'a pas augmenté tant que
ça.
Danielle
Vermandère : Sébastien, il faut se dire qu'il y a eu peut
être beaucoup de cérémonies mais il faut reconnaitre qu'avant
2014 il n'y en avait pas beaucoup et depuis le village vit avec
tout ça, ca fait vivre le village.
Sébastien
Drappier : C'est votre politique.
Hervé
Wargnye : Ce n'est pas politique, c'est des choix.
Sébastien
Drappier : Non c'est votre politique.
Alexandre
Schneider : Quand tu dis, c'est le choix de faire plus de
fêtes, non c'est clairement non. Les routes refaites, les
investissements faits, on n'a pas fait que des fêtes.
Sébastien
Drappier : On passe du coq à l'âne. On parlait de la ligne
623 et des dépenses des fêtes.
Hervé
Wargnye : Il y a des évènements nouveaux qui sont apparus. Des
choses qu'on ne faisait pas avant.
Sébastien
Drappier : C'est un choix politique.
Hervé
Wargnye : Non c'est un choix de faire vivre un village. Ce
n'est pas politique.
Sébastien
Drappier : Je ne dis pas que vous faite de la politique dans vos
fêtes, je dis c'est un choix politique. Vous dites aujourd'hui
on va faire plus de fêtes parce qu'on trouve que le village il est
mort. C'est une politique.
Emmanuel
Tirlemont : Et toi tu proposes quoi pour essayer d'optimiser ?
Sébastien
Drappier : Nous sommes au compte administratif.
Emmanuel
Tirlemont : Mais c'est intéressant.
Sébastien
Drappier : Il y aura une campagne d'ici quelques mois. Ça
sera le moment de proposer.
Sébastien
Drappier : concernant
la section d'investissement, nous avons en total de dépenses
d'équipement pour 2024, 1 787 440 euros. Sachant qu'on avait un
reste à réaliser début 2024 d'un peu plus de 1 178 000 euros. Ça
signifie que nous avons investi en 2024 un peu de plus de 609 000
euros en présence d'un reste à réaliser de 191 217 euros, donc
800 000 euros.
Il
y a eu 570 000 euros de rénovation de la salle des fêtes. Où est
le delta ? Quels ont été les investissements de la commune ?
Et dans les restes à réaliser que retrouve-t-on ?
Vous
voyez, ce n'est pas évident quand on vous balance les chiffres
comme ça.
Monsieur
le maire : Rue neuve et rue des fèves.
Sébastien
Drappier : Dans le chapitre 6161 « Multirisques »,
en 2019, 8000 ; en 2023, 10 000 et là en 2024 on est à 17 000.
Belle progression aussi. On peut s'en contenter, c'est
l'inflation.
Monsieur
le maire : C'est toutes les assurances.
Sébastien
Drappier : Il y a peut-être des contrats qu'il faudrait
revoir.
Monsieur
le maire : Les contrats, on les revoit régulièrement et on les
met en concurrence quand ils arrivent à leur échéance. On ne peut
rien y faire.
Sébastien
Drappier : Les charges de personnel, en 2023, 646 000 ; en
2024, 694 000. Il y a du personnel supplémentaire ?
Monsieur
le maire : Il y a un peu plus de personnel, il y a 50 enfants en
plus, ça représente beaucoup plus de personnel. Le personnel des
services techniques n'a pas augmenté, il reste à 4. Le personnel
en mairie reste à l'identique sauf pour les cartes d'identité.
Un peu plus de personnel dans les écoles et le CLSH Dans les centres
de loisirs, on était à 60 enfants pour les petits centres,
maintenant on est entre 100 et 104 en moyenne. Automatiquement ça
fait 5-6 personnes en plus pour les 3 sessions d'une semaine.
Sébastien
Drappier : C'est plus pour ma compréhension, pour les lignes
7351 et 73141, quelle est la différence ? même intitulé.
Monsieur
le maire : On va vérifier.
Isabelle
Décobecq : Du côté des subventions, il y en a qui ont été
annulées puisque nous avons des montants en crédit annulé. Ça
signifie que des subventions ne nous ont pas été versées ? Et
si oui, pour quel investissement. Et là encore deux lignes
identiques 1312 et 1322 « Région ».
Olivier :
Ce n'est pas annulé, pour la région on vient de l'avoir en
mars. C'est reporté en 2025.
Isabelle
Décobecq : Pourquoi ce n'est pas dans les restes à
réaliser ?
Olivier :
je pense que c'est parce qu'on n'a pas de justificatif écrit,
le logiciel de la région ne peut pas le reporter.
Isabelle
Décobecq : Ce montant on va le retrouver dans le budget
primitif ?
Olivier :
Oui on vient juste de l'avoir.
Isabelle
Décobecq : Et c'est pareil pour le département je suppose ?
Olivier :
Oui
Voté à l'unanimité (21 voix Pour). Le maire ne vote pas.
3 - Affectation du résultat
Voté à l'unanimité (22 voix Pour).
4 - Tarifs communaux 2025
Voté à l'unanimité (22 voix Pour).
5 - Subvention aux associations 2025
Monsieur le maire : Sur ces associations, en grande partie pour la fête de la fraise, peut-être pour le comité de la rue des fèves en autre, on a une problématique sur les voitures que vous mettez au niveau sécurité, qui sont mises pour retenir des personnes malveillantes.
Sur les barrières de voiture, on a bien compris qu'il y a moins de bénévoles. On peut donner un coup de main et c'est ce qu'on va faire. On va acheter 3 barrières anti-attentat : 1 de 7 mètres et 2 de 5 mètres, qui seront mises à disposition de certaines associations, et surtout des grandes associations, pour qu'il n'y a plus une voiture à la place. Ça permettra d'avoir un bénévole en moins sur place toute la journée. Les barrières seront mises à disposition sous conditions, dans la mesure où ça coute des dizaines des milliers euros. Il y aura des modifications à faire, j'ai une réunion avec le sous-préfet demain pour voir ça, mais on mettra en place ce qu'il faut pour bloquer au moins la rue des fèves et la rue Davaine. Ces barrières vont être commandées, on devrait les avoir pour la fête de la fraise, je pense que ce sera une bonne chose. Ça arrête un véhicule de 19 tonnes à 90 km/h sur 3 mètres. Il y aura une petite modification à faire : devant l'entrée de la rue des fèves, il faudra un recul de 10 mètres. Il y aura des conventions spécifiques. Nous on prête les barrières qui valent plusieurs dizaines de milliers d'euros, on nous les rend dans l'état dans lequel on les a eus.
Si vous en êtes d'accord je passe au vote.
Sébastien Drappier : Nous
passons au vote l'ensemble des subventions ?
Monsieur
le maire : Bien sûr.
Sébastien
Drappier : La subvention de 1000 euros exceptionnelle pour le comité
de la rue des fèves. Vous avez dit que c'est pour un chapiteau. Ne
serait-il pas plutôt judicieux que la mairie achète des chapiteaux
pour les mettre à disposition au comité, à LIA, au football, les
festivités de juillet ?
Je
présume qu'il y a de nombreuses occasions pour monter le chapiteau
dans l'année.
Plutôt
que donner une subvention de 1000 euros pour acheter, s'en servir
deux fois dans l'année, et stocker le reste du temps à la gare.
C'est une réflexion.
Monsieur
le maire : c'est leur demande. C'est uniquement pour le
frites-moules en fait. Ils ont déjà deux chapiteaux qu'on leur
met, il nous en reste deux grands. Vous verrez très peu de communes
qui mettent des chapiteaux à disposition. J'en ai parlé avec
Jean-François, il m'a dit « C'est notre volonté. »
Si il y a quelques personnes qui sont contre, on peut mettre un
astérisque sur une subvention
LIA
a tous ses chapiteaux, on leur met des chapiteaux qu'on a à
disposition. Au foot, on met même un troisième qu'on démonte
après pour mettre à l'école. Ces chapiteaux sont quand même un
problème dans la mesure où le personnel prend de l'âge, ce sont
des choses qui sont très lourdes.
Vous
vous entendez tous très bien entre associations, je ne vois pas
Jean-François dire « non je le garde pour moi, je ne le
prêterai à personne ».
Jean-Michel
Raviart : Pour LIA, on a eu aussi le même débat A savoir si
ceux de la mairie ne nous suffisaient pas complètement, on a choisi
l'option de louer pour l'instant. La société vient, le monte et
le démonte. Pour l'instant on a pris cette option-là.
Sébastien
Drappier : A priori, deux chapiteaux c'est un peu juste pour les
organisations qui sont faites par vous ou le comité.
Concernant
l'association amandinoise d'improvisation, est-ce qu'on est là
pour subventionner une association amandinoise ? J'entends,
c'est merveilleux, ils vont faire une animation. S'ils font une
prestation, pourquoi ne la facture-t-il pas et on paie la
prestation ? On ne donne pas une subvention à cette association
qui est une association amandinoise. Ce n'est pas la première
fois, il y avait précédemment l'association des chats (qui
s'occupait des chats de chez nous, je veux bien l'entendre). Ici
c'est 1000 euros pour une association amandinoise. S'ils
facturent leur prestation, on passe la ligne dans « fêtes et
cérémonies ».
Alexandre Schneider : Ça
rejoint ce qu'on disait tout à l'heure sur le compte
administratif. Effectivement on a une stratégie d'ouverture de
changement, de diversification du programme culturel. Et qui rejoint,
j'insiste, une demande qui nous a été formulé par le conseil
municipal des jeunes. Là vraiment, on est dans la logique, qui
correspond à ce qu'on a mis en place, c'est notre politique,
notre développement stratégique.
Sébastien Drappier : C'est
votre politique ? Tu as dit politique le sens noble du terme. Il
n'y a pas de problème.
Alexandre Schneider : Merci.
Sébastien Drappier : Je vous dis
ma position, je préfèrerai qu'on ne subventionne pas cette
association parce qu'elle est amandinoise et que la prestation
qu'ils font certainement très bien, on leur paye.
Monsieur le maire : ce ne
sera pas 1000 euros la prestation, ce sera beaucoup plus cher. Je
vais passer au vote, si vous voulez voter contre cette subvention.
Sébastien Drappier : Je
vais voter contre cette subvention et uniquement celle-là.
Monsieur le maire : C'est
l'ensemble, vous m'avez parlé de chapiteaux, vous m'avez parlé
de ça, on peut le notifier.
Sébastien Drappier : Non
vous notez, que je ne vote pas pour la subvention de l'association
amandinoise.
Monsieur le maire : Et le
chapiteau non plus ?
Sébastien Drappier : Le
chapiteau et tout le reste, je vote pour.
Monsieur le maire : Le
chapiteau vous le voter maintenant ?
Sébastien Drappier : Oui.
Je n'ai pas dit que j'étais contre. J'ai dit que peut-être on
pourrait mettre à disposition un chapiteau acheté à la mairie. Un
débat, ce n'est pas une position.
Donc que ce soit bien clair, que
vous n'allez pas dire derrière « il a voté contre »,
j'ai voté contre une subvention à l'association amandinoise et
elle seule.
Vote : 22 voix avec des exceptions :
Les conseillers se sont abstenus pour les associations dont ils sont membres du bureau.
Contre la subvention de l'association amandinoise « Compagnie d'Improvisation Amandinoise » par Sébastien Drappier.
6 -Dotations 2025
La dotation de l'École du Centre pour les fournitures scolaires est fixée à 12 299 €.
Voté à l'unanimité (22 voix Pour).
7 - Contrat d'association avec l'école Sainte Marie
Versement de la dotation à l'OGEC de l'École Sainte Marie en application du contrat d'association : 49 041,12€
Voté à l'unanimité (22 voix Pour).
8 - Vote des taux des taxes communales 2025
Le
taux de la Taxe foncière sur le bâti reprend les anciens taux
communaux et départementaux (18,12 % +19,29 % = 37,41 %).
La
taxe d'habitation s'applique uniquement aux résidences secondaires.
Les
allocations compensatrices et le coefficient correcteur sont des
montants fixés par les Finances publiques.
Prévisions
2025 de produit fiscal des 3 taxes communales à taux constants
Monsieur le maire : Pour ce
dernier budget 2025, il n'y a pas d'augmentation d'impôt cette
année.
Sébastien Drappier : Tout va bien ! Monsieur le
maire, comme vous dites on arrive à la fin d'un mandat. Et comme
tous les ans, vous nous avez fait la même chose, dit les mêmes
mots, Lecelles serait une sorte de paradis fiscal.
Monsieur le maire : Paradis
fiscal ?
Sébastien Drappier : Oui,
paradis fiscal, il n'y a pas d'augmentation. Depuis 2014, quand
vous êtes arrivé à la mairie, il y a quand même eu, je le
rappelle la Taxe Locale d'Équipement que vous avez augmentée, il
y a eu la GEMAPI (mais ce n'est pas la commune), il y a eu la TEOM,
c'est la communauté de commune avec vos alliés communistes. Il y
en a d'autre : la CFE aussi, multipliée par 7 par la CAPH et
vous l'avez votée, de ce côté vous avez toujours été fidèle à
cette politique.
Et moi j'ai fait un petit
retour en arrière et j'ai ressorti mes fiches d'imposition. Je
pense que vous avez tous les mêmes. Je ne vais pas remonter trop
loin, je ne vais pas remonter à 2014, bien que je l'aie. Donc sur
l'année 2021, j'ai payé 746 euros à la commune ; en 2024,
3 ans après, j'ai payé 858 euros, 112 euros d'augmentation.
Quand vous dites « Les
impôts n'ont pas augmentés », c'est faux.
Monsieur le maire : Ce n'est
pas nous qui l'avons demandé monsieur Drappier.
Sébastien Drappier : Ça
vous ne le dites jamais.
Monsieur le maire : Ce n'est
pas nous qui les avons augmentés.
Sébastien Drappier : Ça
fait quand même 15% d'augmentation, c'est pareil pour tous les
lecelllois. Vous y compris. Donc c'est mensonger depuis le départ.
Vous dites « Les impôts n'ont pas augmentés ». Les
impôts augmentent. Si vous me dites « Le taux, on ne l'a pas
augmenté », je suis d'accord.
Monsieur le maire : Le taux
n'a pas augmenté. Ça coule de source, si le taux n'a pas
augmenté, les impôts n'ont pas augmenté.
Alexandre Schneider : C'est
faux. Ça été dit et ça été écrit, le taux communal ne change
pas.
Sébastien Drappier : On
vous écoute, vous aussi monsieur Schneider, lors de la cérémonie
des vœux en janvier dernier, vous avez dit : « Pour nous,
contribuer à votre épanouissement financier se traduit par la
volonté de ne pas alourdir la pression fiscale qui, pèse sur les
ménages. Nous le faisons et vous le savez en gardant notre objectif
de ne pas augmenter les impôts locaux et ceux depuis 2014. »
Admettez quand même que vous ne
parlez pas de taux, vous parlez de ne pas augmenter les impôts, de
non-augmentation d'impôts. Ce qui est faux.
Je vous l'enlève de la bouche,
les bases qui sont revalorisées, ce n'est pas nous, c'est
l'état. Ça on le sait tous. Nous, on vous a proposé plusieurs
fois, pour respecter votre promesse électorale, c'était de
diminuer le taux communal, pour qu'on reste au moins égal. Vous
l'avez toujours refusé.
Monsieur le maire : vous
avez vu les investissements qu'on a fait monsieur Drappier depuis
2014. Ce n'est pas des centaines de milliers d'euros, ce sont des
millions d'euros.
Sébastien Drappier : Dans
votre programme c'était « On ne va pas augmenter les
impôts. ». Moi je dis les impôts ont augmenté, vous n'avez
pas touché au taux communal tout en sachant que les bases, elles,
elles allaient être augmentées.
Expliquez-moi si l'état
n'avait pas revalorisé les bases, vous n'auriez pas augmenté
les taux. On est d'accord ? ça veut dire que vous auriez
respecté votre promesse.
Monsieur le maire : On a
respecté notre promesse.
Sébastien Drappier : Vous
n'aurez pas augmenté les taux communaux, l'impôt aurait très
peu progressé, il aurait progressé avec les nouvelles maisons,
comment auriez-vous fait vos investissements. En 2020 vous ne pouviez
pas savoir que les bases allaient augmenter. On s'en doutait mais
on ne savait pas dans quelles proportions.
Monsieur le maire : Ce sont
des comptes d'apothicaire.
Sébastien Drappier : Ce ne
sont pas des comptes d'apothicaire. Vous me dites on a augmenté
les investissements, il a fallu les financer. C'est bien l'impôt
des lecellois.
Hervé Wargnie : Une petite
partie. Les subventions. Vous jouez sur les mots.
Monsieur le maire : La base
n'a pas augmenté.
Sébastien Drappier : La
base n'a pas augmenté.
Isabelle Décobecq : Là on
est d'accord.
Sébastien Drappier : C'est
la première fois que vous le dites depuis 5 ans que je suis ici.
Isabelle Décobecq :
l'impôts c'est une multiplication de deux chiffres : la
base et la valeur locative. La valeur locative comme elle a augmenté,
l'impôt augmente.
Monsieur le maire : On ne
peut rien y faire.
Laurence Baisier : C'est
la communication que vous donnez aux lecellois.
Monsieur le maire : Les
lecellois ne sont pas bêtes.
Alexandre Schneider : Vous
avez votre opinion des choses et votre stratégie.
Sébastien Drappier : Ça
c'est politique.
Alexandre Schneider :
Stratégie, politique, ce que vous voulez, peu importe. Depuis 2014,
tout ce qui est du surplus de fonctionnement, repars en
investissement. Les investissements, les routes, tous les
aménagements qui ont été faits depuis 2014 ont été fait grâce à
ce mécanisme, sans toucher au taux communal. Dans votre logique,
rien n'aurait été possible.
Sébastien Drappier : Cette
année, évidemment c'est un an avant les élections, plusieurs
villes diminuent le taux communal. C'est faisable.
Alexandre Schneider : C'est
votre logique. Encore une fois, dans votre logique et votre
stratégie, dans ce mécanisme financier mécanique et mathématique,
rien n'aurait été possible ou quasiment très peu.
Emmanuel Tirlemont :
Finalement tout ce que vous faites, c'est politique.
Voté : 20 voix Pour ; 2 contre (Sébastien Drappier, Isabelle Décobecq)
9 - Budget primitif 2025
Remarque de monsieur le maire sur la ligne 1641 'Emprunts en
euros » : ça aussi on les baisse les emprunts monsieur
Drappier.
Sébastien
Drappier : Forcément.
Question
de Sébastien Drappier : où se trouve le « booster d'économie
» de la CAPH ?
Monsieur
le maire : en investissement.
Olivier :
C'est la ligne 73212.
Isabelle
Décobecq : En fonctionnement alors, et pas en investissement.
Olivier :
On nous a demandé de la mettre là.
Sébastien
Drappier : C'est la CAPH qui a demandé de la mettre dedans.
Olivier :
C'est la trésorerie.
Sébastien
Drappier : le mécanisme n'est pas simple à comprendre. Que
vont devenir ces 197 677 euros ?
Monsieur
le maire : Ils sont dans le budget.
Sébastien
Drappier : C'est un abondement à d'autres projets ? Ça
part dans le budget général.
Monsieur
le maire : Chacun est libre d'en faire ce qu'il veut du
moment que c'est pour la bonne cause.
Isabelle
Décobecq : Vous allez en faire quoi.
Monsieur
le maire : Il est dans le budget. Pour l'instant on ne l'a
pas encore reçue.
Sébastien
Drappier ; Saint-Amand va le redistribuer.
Monsieur
le maire : Ils font ce qu'ils veulent. C'est politique
monsieur Drappier.
Sébastien
Drappier : C'est quand même de l'argent qui, pour ceux qui
n'auraient pas tout suivi, viennent des 16 millions d'euros qui
ont été provisionnés suite au recours sur la TEOM mise en place,
10 millions d'euros vont être redistribués aux communes. C'est
de l'argent qui aurait dû être rendu en totalité à ceux qui
l'on payé.
Monsieur
le maire : On n'a pas été jugé pour ça monsieur Drappier.
Sébastien
Drappier : C'est passé au tribunal administratif, elle a été
retoquée cette TEOM 2021.
Monsieur
le maire : On ne va pas revenir là-dessus. Vous en ferez votre
cheval de campagne si vous voulez.
Sébastien Drappier : Pour défaut de communication.
Monsieur le maire : Sur la forme.
Sébastien Drappier : Ça été voté au mois de juillet, quand
les gens sont en vacances, sitôt le bureau installé, sans
commission finance.
Monsieur le maire : Saint-Amand fait ce qu'il veut. Nous on
est bien dans nos baskets. Vous allez dire que j'ai voté la TEOM.
Tout le monde l'a votée. Ça ne me pose pas de problème.
Sébastien Drappier : Il y avait 2 députés, 1 conseiller
départemental et l'ancien président qui a voté contre. Ce sont
quand même des gens avec un peu de poids.
Monsieur le maire : Peu importe.
Sébastien Drappier : Je vais quand même vous préciser qu'en
2012, 2013, c'était l'argument pour qu'on aille à la CAPH.
C'était magnifique, on n'allait plus payer de poubelles. Ce qui
n'a pas été vrai puisque de 2014 à 2016 on en a payé, après ça
s'est régularisé et en 2020, juste après les élections on nous
a mis la TEOM.
Monsieur le maire : C'est un autre sujet, vous vous en
servirez comme vous voudrez.
Isabelle Décobecq : Je reviens sur les subventions
d'investissements. Tout à l'heure on a dit qu'on retrouvait
cette année les crédits annulés. Là je ne les retrouve pas dans
le budget prévisionnel. Je ne les voie pas.
Olivier : Les 112 000 on les retrouve.
Isabelle Décobecq : On ne les retrouve pas.
Olivier : On les a eus au mois de mars les 112 000.
Isabelle Décobecq : Oui mais nous sommes aussi sur le budget du
mois de mars, je dois les retrouver quelque part.
Olivier : Tu es sur quel document ?
Isabelle Décobecq : Le BP 2025.
Olivier : Sur le BP on le retrouve en ligne …. Effectivement
je ne l'ai pas remis. On les a eu en début d'année, donc c'est
pour ça que c'est en annulé sur le CA 2024 et sur le BP 2025.
Isabelle Décobecq : C'est pareil pour le département pour le
montant de 8987 euros ?
Olivier : Je pense qu'on les retrouve dans les 28904.
Isabelle Décobecq : Ce n'est pas la bonne ligne, on est sur
une subvention région.
Olivier : Je ne l'ai pas remis en fait.
Isabelle Décobecq : Donc il manque la région. On a plus de
recette que ce qui est décrit dans le document.
Monsieur le maire : On rajoutera. On le note.
Isabelle Décobecq : Je n'ai pas tout décortiqué, il reste
peut-être des erreurs.
Sébastien Drappier : Pour revenir aux cérémonies, ligne 623,
on voit que ça augmente encore de 4000 euros. De 48000 on passe à
52000. On voit que ça progresse quand même.
Monsieur le maire : oui on va continuer, ne vous inquiétez pas.
Sébastien Drappier : Allez-vous faire un bilan de fin de mandat
juste avant les 6 mois de la période de réserve électorale.
Monsieur le maire : J'allais vous le proposer, comme vous le
dites on va le faire.
Sébastien Drappier : Vous n'y avez pas pensé, vous allez le
faire. Ça coûte combien ça ?
Monsieur le maire : Je ne sais pas.
Sébastien Drappier : le truc quand même luxueux. Ça doit
quand même coûter.
Monsieur le maire : Je ne peux pas vous dire. On a quand même
travaillé depuis 12 ans, on a le droit de le faire, je ne vois pas
pourquoi je ne le ferai pas.
Sébastien Drappier : Vous allez le faire juste avant les 6
mois.
Monsieur le maire : Oui, juste avant les 6 mois, ne vous
inquiétez pas. On connaît les lois, vous les connaissez.
Isabelle Décobecq : Si vous
faites une plaquette de bilan de mandat, on a le droit à la parole
avec la loi NOTRe. Quelle place vous allez nous laisser ?
Véronique Sibile : C'est
pour la majorité.
Isabelle Décobecq : Non,
toute publication que vous faite, on a de la place, c'est la loi
NOTRe qui le dit.
Monsieur le maire : On
regardera.
Isabelle Décobecq :
Volontiers. Vous nous tiendrez au courant pour savoir la place qu'on
aura. C'est un droit, on le prend.
Monsieur le maire : Pas de
soucis.
Voté : 19 voix Pour ; 3 Contre (Sébastien Drappier, Isabelle Décobecq, Laurence Baisier)
10 - Demande de subvention - Département - Aide aux Villages et Bourgs - Voirie
Une demande de subvention va être déposée auprès du Département afin de financer les travaux de réfection de la Rue des Fèves dans sa partie communale.
Voté à l'unanimité (22 voix Pour).
11 - Demande de subvention — Département — Aide à l'Aménagement de Trottoirs le long de Routes départementales
Afin de financer une partie du projet d'aménagement des trottoirs de la Rue des Fèves, dans sa portion départementale, il est prévu de demander une subvention au Département.
Voté
à l'unanimité (22 voix Pour).
12 - Adoption du Règlement de la Voirie Communale
Afin de définir les règles d'accès, d'occupation et de travaux sur le domaine public communal, il a été décidé d'adopter un Règlement de la Voirie Communale.
Monsieur
le maire : On a un arrêté sur la commune qui date déjà
depuis très longtemps dans l'éventualité ne de pas ouvrir les
routes quand elles viennent d'être refaites. C'est logique que
si on rouvre une route qui vient d'être refaite, on l'abîme et
c'est compliqué. Pour être dans les règles, il faut un
règlement, il faut une délibération. Je vous invite à prendre
cette délibération pour qu'on soit carré. Pour dans les 3 ans à
venir, une fois que la route est faite, on ne puisse plus ouvrir la
route, sauf ce qui a été demandé avant aujourd'hui.
Sébastien
Drappier : Et si c'est indispensable, comment allez-vous
faire ?
Emmanuel
Tirlemont : Si effectivement il y a catastrophe, il faut ouvrir
pour réparer, il faudra faire.
Monsieur
le maire : On l'a toujours fait jusque maintenant. C'est un
règlement qui est courant partout, il y a des communes où c'est 5
ans.
Voté
à l'unanimité (22 voix Pour).
13 - Transfert de la compétence réseau de chaleur ou de froid, au profit de la Communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut
Il est proposé aux conseillers municipaux de délibérer en faveur du transfert, au profit de la Communauté d'agglomération (CAPH) et au titre des compétences supplémentaires, de la compétence relative à la création et l'exploitation de réseau de chaleur ou de froid issu de l'énergie produite par les Centres de Valorisation Énergétique, dont l'exploitation relève exclusivement du traitement des déchets ménagers et assimilés.
Voté
à l'unanimité (22 voix Pour).
14 - SIMOUV—Avis sur le projet de Plan de Mobilité du Valenciennois
LeprojetdePlandeMobilitéduValenciennois(consultablesurlesiteinternetdu SIMOUV)propose6grandesorientations:
Inscrirelamobilitédansunarmaturemultipolaire,
Construireunsystèmedemobilitéinterconnecté,
Agirenfaveurdelamobilitépourtouslesusagers,
Améliorerlaqualitéde vie,
Décarbonerlamobilitédesmarchandises,
FairevivrecollectivementlapolitiquedeMobilité.
Le conseil municipal doit donner un avis sur ce projet et le voter.
Isabelle Décobecq : Donc c'est
un avis et un vote ?
Monsieur le maire : C'est un
avis et on le vote.
Isabelle Décobecq : Toutes les
remarques seront remontées au SIMOUV ?
Monsieur le maire : Vous pouvez
d'ailleurs sur le site faire vos remarques si vous le voulez.
Isabelle Décobecq : J'ai vu,
j'y suis allée, j'ai lu une grande partie des 11 documents.
Monsieur le maire : Vous avez de
la chance.
Isabelle Décobecq : Pourquoi
j'ai de la chance ?
Monsieur le maire : De les lire,
parce que c'est long.
Isabelle Décobecq : Il faut
prendre le temps, c'est tout. Si on veut voter en toute
connaissance de cause, il faut s'informer un minimum.
Monsieur le maire : C'est pour
ça qu'il consultable sur le site.
Isabelle Décobecq : Comme on est
au conseil municipal, on va donner un avis, on va peut-être
débattre. Tous ce qu'on va débattre va être remonté ?
Monsieur le maire : Si vous me
donnez des éléments, on va les remonter. Je vous dis, vous pouvez
remonter directement sur le site.
Isabelle Décobecq : J'ai vu.
Sébastien Drappier : Je
pense qu'il vaut mieux mettre sur le site.
Isabelle Décobecq : Je ne suis
pas certaine que ça remonte. Je ne sais pas si vous êtes nombreux à
avoir lu les documents sur le site mais Lecelles est un peu l'oublié
de la littérature. On est cité que 2 fois et encore, une fois c'est
parce qu'ils listent la totalité des villages de plus de 1000
habitants (ils ne pouvaient pas nous oublier) et une fois c'était
sur le livret qui parlait des risques géologiques.
Il est quand même noté dans le
'livret 1 – Diagnostic' que nous avons une forte dépendance à
la voiture dans notre secteur, et ils concluent qu'il est essentiel
de renforcer les services de transport public.
Dans le tome 3 on a les actions,
je n'ai pas vu, il n'est aucunement question de nos transports
publics en particulier. J'espère sincèrement que le Plan De
Mobilité visera à améliorer la fréquence, les arrêts, les
horaires des services de bus et de navettes. Si on veut limiter les
trajets voitures, il faut faire quelque chose.
Nombreux sont dans mon cas, si
nous voulons laisser la voiture dans la cour, plusieurs solutions
pour la gare : le bus aux horaires des écoliers à 900 mètres
de chez nous, prendre le vélo et essayer de ne pas être renversée
lorsque nous évitons les nids de poule, sinon il nous reste 1 heure
de marche à pied (et d'un bon pas).
Emmanuel Tirlemont : C'est
bon une heure de marche par jour.
Isabelle Décobecq : Matin et
soir, tous les jours, je te conseille de le faire.
Je vais faire la remarque, ainsi
que celle sur le garage à vélo de la gare, il est mal pratique
ainsi que l'application. Je vois que tu hoches la tête Véronique,
tu l'as déjà testée.
Véronique Sibille : Non je ne
l'ai pas testée mais quelqu'un que je connais.
Isabelle Décobecq : Il y a
quelque chose à faire. Je donne mon avis.
Monsieur le maire : Il y a des
choses à modifier. On est d'accord.
Isabelle Décobecq : Dans les
actions, il n'y rien sur l'amélioration de l'application vélo.
C'est très orienté Valenciennes.
Sébastien Drappier : Quand
tu rejoins le bus, tu peux aller à l'arrêt de bus, il ne passe
pas.
Isabelle Décobecq : Généralement
les bus c'est aux moments des ramassages scolaires, ce n'est pas
forcément les horaires auxquels je vais travailler ou que je
reviens. Je partirai peut-être en bus et je rentrerai à pied.
Monsieur le maire : même les
jeunes, ils ne veulent plus prendre le bus, ils prennent leurs
petites voitures électriques. Les temps changent. Vous prenez le
tram à Denain pour aller à Condé Sur Escaut, vous mettez 1 heure
et demie. Vous prenez votre voiture, vous mettez 35 minutes. Chercher
l'erreur.
Isabelle Décobecq : Je prends le
train tous les jours, quand ça roule en 30 minutes je suis à mon
travail, en transport en commun, j'en ai pour une heure.
Monsieur le maire : Le train, 14
minutes s'il n'y a pas d'arrêt.
Isabelle Décobecq : Non, il y a
longtemps que vous ne l'avez pas pris. 25 minutes le plus rapide.
Mais monsieur le maire, il faut partir de chez vous, prendre la
voiture, se garer, attendre le train, le prendre et après je prends
le métro. Je mets 1 heure.
Monsieur le maire : Vous
pouvez prendre votre voiture.
Isabelle Décobecq : Ça serait
30 minutes.
Véronique Sibille : L'abonnement
de train remboursé par l'employeur est imposable. Au niveau
national, on n'incite pas les gens à prendre les transports en
commun.
Isabelle Décobecq : Je
sais.
Monsieur le maire : C'est
un débat, il y a des choses à changer.
Isabelle Décobecq : on me
demande mon avis, je le donne.
Monsieur le maire : Je
l'entends bien. Il n'y a pas de soucis.
Isabelle Décobecq : Je le
mettrai sur le site, ne vous inquiétez pas.
Monsieur le maire : Vous
mettrez sur le site et vous regarderez la part que met la CAPH, ce
sont des millions d'euros.
Véronique Sibile : Des
millions d'euros mais on est un peu oublié. Je le conçois.
Isabelle décobecq : Merci
Véronique.
Monsieur le maire : J'en
suis conscient, je comprends.
Voté à l'unanimité (22 voix Pour).
Questions diverses
Intervention de Sébastien :
Lors du dernier conseil municipal, je vous avais reparlé de la
vidéoprotection et vous nous répondez comme à votre habitude qu'il
n'y a pas de besoin, que tout va bien, que les lecellois sont en
sécurité, que les voitures volées sont retrouvées.
En 2022, on a fait une demande de
subvention auprès de la région sans succès.
En 2023, on a refait une demande
au niveau de la région sans succès.
Lors du dernier conseil, vous me
dites que tout va bien, les caméras on n'en a pas besoin, il y en
a déjà. Surprise, je lis quelques jours plus tard, dans la Voix du
Nord qu'on va installer des caméras au centre-ville. Je pourrai
m'en réjouir, parce que quelque part vous accédez à ce que je
préconise depuis longtemps. Les caméras qui surveillent les
bâtiments publics, les cours d'école, sont nécessaires,
cependant elles ne protègent pas les biens et les personnes. Je vous
parle des caméras qui pourraient être à l'entrée du village,
sur les axes principaux.
Monsieur le maire : C'est
prévu.
Sébastien Drappier : La
dernière fois, vous m'avez dit ce n'est pas nécessaire et
finalement quelques jours après dans la Voix du Nord on va installer
des caméras. Est-ce que c'est encore un coup électoral à un an
des élections ?
Monsieur le maire : La
technologie, c'est comme tout, elle avance tous les jours. Entre
les caméras qu'on avait il y a 10 ans, et les caméras qu'on a
maintenant avec la reconnaissance faciale. Il y a aussi la
problématique des wifi, autour des bâtiments publics on a du wifi.
Maintenant il y a des nouvelles technologies qui ne demandent plus le
wifi, c'est ce qui permet qu'on peut remettre des caméras en
extérieur sur les axes routiers. C'est ce qui va être fait, il y
a des devis qui sont demandés, on attend, on verra bien les retours,
ça va se faire. Comme vous en êtes content, ça me va.
Question de Sébastien Drappier :
Y a-t-il un projet de construction d'un immeuble route de Roubaix ?
Monsieur le maire : il y a
en a plusieurs monsieur Drappier. Je n'ai encore rien. Je sais bien
de quoi vous allez me parler. A ce jour, je n'ai pas de projet
officiel, vous parlez de l'ancienne maison de monsieur Pique. Il y
a un projet immobilier, pour l'instant je n'ai aucun document. La
personne qui a racheté le bâtiment prépare un projet, je n'ai
pas le projet pour l'instant. Quand j'aurai le projet de toute
façon, je lui ai demandé et je pourrai le faire venir au conseil
municipal si vous le voulez pour qu'il vous le présente mais par
contre avant ça je le ferai présenter aux riverains qui me l'ont
demandé. J'en ai reçu 3-4 et on en a discuté. Après c'est en
zone UA, centre bourg, il peut construire, je ne peux rien faire,
c'est la loi, elle est comme ça, c'est la PLUi. Moi j'ai juste
à apposer ma signature. Quand le permis est accepté, je ne peux
rien faire. J'ai juste signé comme quoi le permis a été validé
par la CAPH. J'espère que vous connaissez bien ça Monsieur
Drappier sur le PLUi. Si on venait à s'y opposer, il faudrait
savoir qu'on se tire une balle dans le pied. Par contre on peut
essayer d'arranger les choses pour ne pas avoir un bâtiment qui
soit jugé moche ou avoir une multitude de maisons.
La seule chose qu'on a su
mettre en place est sur les seconds rangs. On en peut plus faire de
second rang à plus de 45 mètres. Les gens qui vendent leur terrain,
on ne peut rien faire.
Isabelle Décobecq :
monsieur le maire, quand le PLUi a été voté en 2021 , monsieur
Robin dans son discours qui a introduit le conseil communautaire a
bien dit que le PLUi n'était pas gravé dans le marbre et qu'il
pouvait y avoir des aménagements.
Monsieur le maire : Ce sont
des petits aménagements : un carport, un garage, en zone
agricole où ils ne pouvaient plus rien construire. Les aménagements
qui ont été modifiés c'est sur les couleurs de grilles, sur les
façades. Ça se limite à ça.
Isabelle Décobecq : Je vous
entends. On ne peut pas rajouter pour limiter la hauteur des
bâtiments.
Monsieur le maire : non car
c'est une réglementation nationale. La hauteur maximale c'est 9
mètres.
Isabelle Décobecq : Même
chez nous ?
Monsieur le maire : Oui. Si
on parle du Clos de Lys, on est à moins de 9 mètres. Si un projet
se fait, on peut en discuter, on peut essayer de voir, ce sont
surtout les riverains qui pourraient être un peu embêté. Je vous
dis tout de suite que je n'ai pas dit mon dernier mot sur ce
dossier-là, que pour l'instant, je vous assure, aucun document,
aucune planche, aucune photo, je n'ai rien du tout. Quand j'aurai
de toute façon j'ai dit qu'il y aura une présentation au
conseil municipal et avant pour les riverains. Il y a aussi un projet
de commerce devant, des commerces de Lecelles qui veulent pouvoir
s'agrandir.
Isabelle Décobecq : Une
présentation au conseil municipal s'est très bien mais ça
n'empêchera pas le projet.
Sébastien Drappier : Tout sera fait.
Monsieur le maire : le projet s'il rentre dans les clous et
qu'il est validé par les services de l'ADS, je ne pourrai rien
faire. La loi est la loi. Même si on refuse le permis, le bailleur
nous attaque au tribunal, on perdra. On n'en est pas là, il faudra
voir ce qu'il y aura comme projet.
Isabelle Décobecq : Vous pourrez nous tenir au courant au fur
et à mesure pour éviter qu'on pose des questions.

Question de Sébastien Drappier : On a parlé la dernière fois
de la rue du Grand-Sart, pourquoi ne pas faire un sens unique dans un
sens rue des Bauduins, rue du Grand-Sars, faire une espèce de
circuit. On m'a dit que c'était une bêtise. Là finalement on
va se retrouver avec une rue en sens unique de chaque côté, c'est
une rue qui va devenir uniquement cyclable, sauf les riverains, 3-4
maisons.
Hervé Wargnye : ou engins agricoles.
Sébastien Drappier : Heureusement.
La séance est levée à 21h43
Monsieur le maire : On a fait une réunion avec les
agriculteurs.
Sébastien Drappier : La dernière fois vous m'avez dit, on ne
touche à rien, il n'y a pas de problèmes. Tout se passe bien et
finalement on se retrouve avec un sens unique de chaque côté.
Monsieur le maire : Cette route fait partie du vélo route,
c'est pris en charge par la CAPH. On a la chance d'avoir cette
route refaite complètement à neuf pour 1,2 millions euros. Il y
aura des petits ralentisseurs prévus par l'entreprise.
Sébastien Drappier : Je crains que le trafic soit déporté
vers la rue des Bauduins, rue pas évidente pour se croiser.
Monsieur le maire : Il y a des axes départementaux, les gens
n'ont qu'à les prendre. Je pense que c'est un projet qui
mérite de vivre.