COMPTE RENDU DE RÉUNION DE CONSEIL MUNICIPAL
Séance ordinaire du 9 avril 2024
(Convocations du 27 mars 2024)
Le Conseil Municipal de la Commune de Lecelles, légalement convoqué s'est assemblé à la salle polyvalente à 19 heures.
Étaient présents :
Jean-Claude
MESSAGER
Danièle VERMANDERE
Alexandre
SCHNEIDER
Véronique
SIBILE
Jean-Michel
RAVIART
Dominique
TREHOU
Hervé
WARGNYE
Hermine
DELESALLE, arrivée au point 3
Patrick
DUSSART
Jean-Pierre
FLOQUET
Coralie
DAELDYCK
Emmanuel
TIRLEMONT
Marie
POLLET
François
MARTIN
Sandrine
CAILLEAU
Jean-Pierre
HUEZ
Éliane RENAUD, arrivée au point 3,
procuration donnée à Patrick DUSSART
Sébastien
DRAPPIER
Isabelle
DECOBECQ
Laurence
BAISIER
Étaient
absents :
Nadège TANIERE, procuration donnée à Coralie DAELDYCK
Anne-Marie DELHAISE, procuration
donnée à Hervé WARGNYE
Henri-Jean LISSE, procuration
donnée à Jean-Claude MESSAGER
Début de séance 19:03
Pour les points 2 à 10, vous trouverez les synthèses du budget dans le fichier à télécharger (en bas de cette page).
1 – Approbation du procès-verbal du conseil municipal du 12 février 2024
Le
procès-verbal de la dernière séance du conseil municipal doit être
approuvé par l'assemblée.
Voté à l'unanimité (22 voix Pour).
2 - Compte de gestion 2023
Voté à l'unanimité (22 voix Pour).
3 - Compte administratif 2023
Dépenses de fonctionnement
Questions
de Sébastien Drappier pour la ligne 60612 :
Énergie – Électricité
Très
étonné, sur l'énergie électricité, on a dépensé un petit peu
moins qu'en 2023. Quand on écoute la presse ou qu'on parle avec les
uns et les autres, c'est la catastrophe pour les prix de l'énergie,
certaines communes ont fermé les lumières la nuit. Nous n'avons pas
fait tout ça et on arrive à dépenser moins. Comment faites-vous ?
Réponse de
monsieur le maire : Tout a augmenté, comme chez vous, regardez vos
factures. On fait attention, on a mis en place des solutions, des
minuteries, du chauffage qui fonctionne moins, les gens qui font
attention, y compris les associations pour certains bâtiments tout
simplement. Il y a une prise de conscience de tout le monde. Il y a
pas mal de Leds qui sont changées, y compris à l'école où on
commence à les changer tout doucement en attendant les subventions.
Alexandre
Schneider : Les
panneaux solaires et les bâtiments neutres en consommation
contribuent à la gestion au quotidien. De façon générale, le
budget sur le compte administratif, et plus particulièrement sur
cette thématique montre les efforts d'investissement qui ont été
fait.
Sébastien
Drappier : Les panneaux solaires, ce n'est trois fois rien sur
la consommation d'une commune.
Alexandre
Schneider : Sans ces investissements, effectivement l'impact par
rapport au coût de l'énergie actuel aurait été peut-être
beaucoup plus violent. Ça permet de montrer la bonne gestion et
d'amortir les augmentations.
Question
d'Isabelle Décobecq pour la ligne 611 : Contrats de prestations de
services
Le
chiffre est en forte augmentation depuis plusieurs années. Ça a
même doublé en 4 ans. On était à 65 000 en 2020, là on est à
126 697 euros. Qu'est-ce qu'on met dans cette ligne ?
Réponse
de monsieur le maire : on a SOBRI (le traiteur de l'école et
les centres), tout ce qui est ordinateurs et logiciels.
Sébastien
Drappier : C'est le poste alimentaire qui coûte le plus cher,
qui a le plus augmenté.
Isabelle
Décobecq : c'est là aussi où on retrouve le DAB.
Monsieur
le maire : oui.
Question
de Sébastien Drappier pour la ligne 6413 : Personnel non
titulaire
On
a augmenté de plus de 38 %
Réponse
de Sandrine Cailleau et Véronique Sibile : Il y a plus
d'animateurs au centre aéré. 1 animateur pour 8 pour les moins de 6
ans et 1 animateur pour 12 pour les plus de 6 ans.
François
Martin : Aux petites vacances on est arrivé au plafond de
fréquentation
Question
d'Isabelle Décobecq pour la ligne 61521 :
Terrains
Pour
quels terrains les 21046
euros ont été émis cette année
Réponse :
C'est le parc intergénérationnel.
Isabelle
Décobecq : l'année dernière, les sommes pour le parc avaient
été mis en ligne 2188 'Autres', en section d'investissements.
Réponse :
c'est l'aménagement, l'entretien, le mobilier
Sébastien
Drappier : les 21 000 sont essentiellement pour l'aménagement
du parc ?
Réponse :
le parc.
Question
d'Isabelle Décobecq pour la ligne 615221 :
Bâtiments publics
On
est à 12 342
euros, on a presque doublé par rapport à 2023, On y trouve quoi ?
Réponse de
monsieur le maire : Dedans il y a de l'électricité, des réglages
d'alarme, la peinture de l'église et la salle des mariages.
Monsieur
le maire : la salle des mariages a été repeintes et
retapissées, les peintures de l'église ne sont pas tout à fait
terminées car on a un mur encore fort humide.
Isabelle
Décobecq : et qu'a-t-on en ligne 615228 :
Autres bâtiments avec 15 147 euros ?
Monsieur
le maire : ce sont les peintures de l'église par contre,
pardon. Sur la ligne au-dessus vous avez la salle des mariages et les
réglages d'alarmes et en dessous vous avez les peintures de
l'église.
Question
d'Isabelle Décobecq pour la ligne 615231 :
Voiries
On
est à 12 915
émis et on avait prévus 90 000 euros.
Réponse de
monsieur le maire : Ce sont des petits travaux.
Isabelle
Décobecq : dedans on y trouve aussi l'entretien des fossés ?
Monsieur
le maire : Non, ce ne sont que les travaux de voiries,
réparations. Après il y a une partie fossés mais c'est en dessous.
Sébastien
Drapier : l'année dernière on nous a dit qu'il y avait
l'entretien des fossés là-dedans.
Monsieur
le maire : Il y a des fossés qui ont été effectués, on doit
les retrouver quelque part.
Question
d'Isabelle Décobecq pour la ligne 6226 :
Honoraires
Qu'est-ce
qu'on a dans cette ligne ? 7 101 euros émis en 2023, 1533
l'année dernière.
Réponse de
monsieur le maire : frais d'avocat et de géomètre.
Question
d'Isabelle Décobecq pour la ligne 6232 :
Fêtes et cérémonies et ligne 6237 : Publications
J'ai
été surprise, on a fait plus de 24 % sur Fêtes et cérémonies
et plus de 4000 euros en publications. Sur Fêtes et cérémonies, on
est à plus de 56 % sur 3 exercices.
Réponse de
monsieur le maire : Si vous faites en pourcentage, on aurait pu
compter avant le pourcentage qui était en 2014 à plus de 40 000
euros.
Sébastien
Drappier : 2014, c'était il y a dix ans, monsieur le maire.
Monsieur
le maire : De 30 000 à 39 000 est tout simplement du à une
augmentation des matières premières sur beaucoup de choses :
le repas des aînés, le colis de Noël, les achats faits pour les
diverses petites cérémonies, et aussi ce qui a été mis en place
dernièrement comme les soirées pour les jeunes, les chèques
cadeaux pour les bacheliers, les nouveaux nés, ...
Sébastien
Drappier : Ça s'explique mais nous voulions l'entendre.
Véronique
Sibile : Pour les publications, c'est les panneaux du foot et les
panneaux du parc.
Monsieur le maire ; et le bulletin de
mi-mandat et le livret d'accueil
Recettes de fonctionnement
Question
d'Isabelle Décobecq pour la ligne 70311 : Concessions dans les
cimetières
Dans
cette ligne on retrouve les concessions et le renouvellement de
concession dont on a parlé la dernière fois.
Réponse
d'Olivier : Oui.
Isabelle
Décobecq : on a 966 euros sur l'année ?
Monsieur
le maire : On va dire que c'est une année plus calme et tant
mieux. On verra l'année prochaine.
Question
d'Hervé Wargnye : Ligne 7351, c'est quoi la taxe sur la
consommation finale d'électricité ?
Réponse
d'Olivier : c'est la taxe qui revient à la commune
Sébastien
Drappier : d'ailleurs elle a bien baissé. On était 63 313
euros et on est à 21 369 euro sur 2023. Les gens ont peut-être
consommé moins mais les règles ont peut-être changé.
Question
d'Isabelle Décobecq pour la ligne 775 : Produits des cessions
d'immobilisation
Que
retrouve-t-on pour 11 112 euros ?
Réponse
de monsieur le maire : c'est la vente du terrain rue neuve.
Sébastien
Drappier : deux réflexions. Les impôts directs locaux ont
augmentés de 12,86 %. Il y a quand même une augmentation des
impôts, même s'il y a des nouvelles constructions. On était à 1
118 439 en 2022, on est à 1 267 565 en 2023.
Monsieur
le maire : Ce sont les bases qui ont augmentées
Sébastien
Drappier : les bases ont augmenté, je suis ravi de vous
l'entendre dire, on en parle très rarement.
Monsieur
le maire : Ce n'est pas nous qui avons augmenté les bases.
Sébastien
Drappier : je sais bien, les bases c'est l'état.
Deuxième
chose, ligne 74 : Dotations et participations, on voit que ça
progresse un peu, de 255 076 à 260 310. On entend tout le temps que
les dotations baissent, on voit que d'année en année qu'elles ne
baissent pas et qu'elles augmentent légèrement. Réflexion que je
me permets d'apporter ici. C'est très bien pour notre commune mais
c'est contraire à l'ambiance, à la musique qu'on entend partout
dans les communes, sans viser la nôtre.
Monsieur
le maire : je suis content de vous l'entendre dire.
Dépenses d'investissement
Question
d'Isabelle Décobecq pour la ligne 2188 : Autres
L'année
dernière, on avait dépensé 37 000 : les défibrillateurs pour
5000 et une partie de la clôture du parc pour 32 000. Il restait 28
000 à payer et on ne les retrouve pas là. La clôture n'est
toujours pas payée ? Car même si je fais 3000 plus le reste à
réaliser de 22 000, je ne suis qu'à 25 000.
Réponse
de monsieur le maire : C'est passé sur un autre article mais ça
été fait.
Isabelle
Décobecq : sur quel article alors ?
Olivier :
2315, en dessous.
Isabelle
Décobecq : 2315 Installations, matériel et outillage technique
pour un montant émis de 332 800 euros
Olivier :
c'est ça.
Sébastien
Drappier : Il y a autre chose dedans.
Recettes d'investissement
Question
de Sébastien Drappier pour la ligne 13 : Subventions
d'investissement
En
commission budget, Olivier a dit que pour la région, le reste à
réaliser de 98 555 a été versé en février. C'était déjà le
cas en 2022, deux ans pour recevoir.
Olivier :
c'est très long car nous devons attendre la dernière facture, pour
avoir la dernière facture il faut que les travaux soient réalisés
et que les réserves soient levées. C'est du long terme.
Sébastien :
Donc ça c'est pour les vestiaires du football. De mémoire on avait
fait deux fois une demande à la région concernant la vidéo
surveillance. La première fois c'était trop tard, et la deuxième
fois ?
Monsieur
le maire : On n'a pas eu le retour. L'enveloppe n'est pas
importante. On n'est pas prioritaire par rapport à ceux qui n'ont
pas de vidéo surveillance parce que j'ai aussi entendu qu'il n'y
avait pas de vidéo surveillance sur la commune, on a 35 caméras. On
est peut-être moins prioritaire par rapport aux communes qui ont
zéro caméra sur leur commune. L'enveloppe, pour la région ce n'est
pas grand-chose.
Sébastien
Drappier : S'il n'y a pas de vidéo protection sur la commune,
ça ne vient pas de nous. Ce n'est pas nous qui le disons, on sait
très bien qu'il y a des caméras. Par contre elles ne surveillent
pas les rues, elles surveillent les bâtiments publics
essentiellement : les écoles, autour de la mairie, … Ce qui
est nécessaire.
Monsieur
le maire : Elles surveillent les points stratégiques, partout.
Sébastien
Drappier : Entrées et sorties de village, c'est quand même
l'idéal.
Monsieur
le maire : 95% des problèmes que l'on peut rencontrer sur la
commune sont résolus en grande partie avec les caméras quand ça se
passe dans une rue où il y a la caméra. Ce n'est pas fini, il y en
aura encore.
Sébastien
Drappier : J'espère.
Question
d'Isabelle Décobecq : les crédits annulés, ce sont des
subventions que nous n'avons pas reçues ? Par exemple les 30
000 euros sur la ligne 1348 : Autres.
Monsieur
le maire : C'est l'agence de l'eau. C'est annulé mais c'est
une subvention qu'on attend.
Isabelle
Décobecq : Si vous l'attendiez, vous la mettriez en Reste à
réaliser ?
Olivier :
On n'a pas eu le document officiel disant qu'on allait l'avoir. On a
fait la demande mais on n'a pas eu l'accord de l'agence de l'eau. Vis
à vis de la trésorerie, je ne peux pas le mettre en Reste à
affecter.
Isabelle
Décobecq : c'est la même chose pour les 40 000 euros de
Dotations d'équipement des territoires ruraux ?
Olivier :
c'est pareil.
Voté à l'unanimité (22 voix Pour).
4 -Affectation du résultat
Voté à l'unanimité (23 voix Pour).
5 -Tarifs communaux 2024
Question d'Hervé Wargnye : Demande-t-on un droit de place
aux forains ?
Réponse de monsieur le maire :
Non. Après le COVID, on avait eu une circulaire par la préfecture
qui demandait d'être assez conciliant vis à vis des cirques, des
forains, …
On ne fait pas de droit de place.
Voté à l'unanimité (23 voix Pour).
6 - Subvention aux associations 2024
La subvention exceptionnelle pour l'amitié lecelloise a été accordée à leur demande pour la gestion logistique pendant les travaux de la salle des fêtes (vaisselle jetable, …)
L'augmentation de la subvention de l'école de musique est liée à l'augmentation des élèves et la rémunération des intervenants.
La subvention de LIA correspond au paiement du pot du jour de la fête de la fraise
La subvention exceptionnelle pour le tennis de table de Lecelles va permettre de subventionner en partie des entraînements dirigés. Le reste sera financé par un repas (tous les ans versus tous les deux ans), des recherches de sponsors et une participation par les joueurs concernés.
La subvention du CCAS permet l'équilibre du compte CCAS.
Remarque d'Alexandre Schneider :
On ne s'interdira pas d'adresser un courrier pour les associations
pour voir les bilans, y compris pour celles actuellement pour
lesquelles on n'a pas encore reçu les chiffres, en leur demandant
sous un délai qu'on conviendra à produire ces bilans chiffrés.
Pour l'instant tous les montants indiqués sont évidemment des
ressources de la commune qu'on investit pour soutenir le tissu
associatif de la commune mais il n'empêche que si effectivement cet
exercice comme plusieurs auparavant on a des interrogations, on n'a
pas fait de vérifications, on n'a pas de précisions, on
conditionnera cette subvention à la présentation précises des
bilans, sous quelques mois.
Sandrine Cailleau :
Normalement on a 6 mois, quand tu as reçu ta subvention, pour
présenter tes chiffres. Les chiffres dépenses-recettes
m'interpellent. Un dossier qui s'appelle le CERFA 12156*06 dans
lequel tu es obligé quand tu le remplis pour la nouvelle année de
donner tes comptes de l'année 2023, ton bilan financier, ton bilan
d'activité, le PV de l'assemblée générale, la charte de contrat
d'engagement républicain, signés par les présidents des sections.
C'est peut-être lourd, je suis désolée, c'est de l'argent public.
Les subventions doivent être votées sous réserve de la production
de ces éléments demandés.
Alexandre Schneider : ça
sera voté, engagé mais pour certaines pour lesquelles on a encore
ce genre de questionnement ou pas du tout de retour de présentation
de bilans, comme tu l'as dit dans le dossier complet, il y aura un
courrier à l'adresse de la structure en question pour que sous
quelques mois il y ait une production de tous les bilans et états
détaillés. Le montant sera conditionné.
Jean-Pierre Floquet :
Lorsqu'une association a perçu une subvention en 2023, elle doit
présenter le bilan financier de l'année précédente, donc 2023.
Pour 2024, effectivement il faut conditionner la production de ce
bilan financier.
François Martin : celui qui
ne veut pas le produire n'aura pas de subvention.
Jean-Pierre Floquet : Une
réunion d'information a été faite le lundi et sur les 33
associations, il y avait 15 associations.
Isabelle Décobecq : vu
l'horaire, moi en tant que représente d'une association, je ne
pouvais pas y aller, un lundi à 10 heures, ce n'est pas possible.
Jean-Pierre Floquet : Le
cercle historique était là.
Isabelle Décobecq : Je ne
parle pas du cercle historique mais du comité de la rue des fèves.
Jean-Pierre Floquet : le
comité n'était pas représenté.
Question d'Isabelle Décobecq :
Sur l'association du temple de Lecelles, on donne 3000 euros depuis
2021.
Monsieur le maire : c'est la
3e fois.
Isabelle Décobecq : 2021,
2022, 2023, ça va faire la quatrième fois.
Monsieur le maire : non
c'est la 3e fois qu'on donne.
Isabelle Décobecq : on a
commencé à donner le 22 juin 2021. Vous aviez dit à ce moment
« qu'on ajustera par la suite en fonction de l'avancée des
travaux. » Il y a aucuns travaux, et on n'a pas ajusté.
Monsieur le maire : il n'y a
pas de travaux mais on a un gros dossier avec toutes les demandes de
subventions qui sont en cours avec le travail de l'architecte. On
ajustera après, une fois que le dossier sera clos complètement et
qu'ils vont savoir où ils partent avec les subventions. Là ils nous
demanderont certainement de prendre part financièrement à la
restauration de ce bâtiment.
Question de Laurence Baisier :
concernant le cercle historique, vous avez reçu notre demande ?
On avait demandé 250 euros cette année.
Monsieur le maire : Moi je
n'ai rien reçu, c'est possible. Vous aviez demandé une demande
exceptionnelle de 250 euros ?
Laurence Baisier : pas
exceptionnelle, mais on a demandé pour une augmentation de 200 à
250 euros.
Monsieur le maire : Vous
avez 200 et vous demander 250. Je ne l'ai pas vu passer. Qui l'a
déposé ?
Laurence Baisier : Chantal
Dubois, suite à la réunion.
Monsieur le maire : Je vais
être honnête et couper la poire en deux. Comme vous êtes forts
présents sur la commune, vous faites un week-end avec les enfants,
la subvention pour le cercle historique, je vais la proposer à 400
euros. Ce n'est pas un achat, ce n'est pas une fleur, c'est juste par
rapport au travail qui est fait au cercle historique sur les écoles,
ce que vous faites à la salle des fêtes, toutes les recherches que
vous faites sur Lecelles. Je propose de vous mettre une subvention,
pas provisoire, définitive à 400 euros.
Isabelle Décobecq et Laurence
Baisier : Merci.
Isabelle Décobecq : pour cette ligne et celle du comité, je m'abstiens car je suis membre actif.
Voté à l'unanimité (23 voix Pour).
4 conseillers faisant partie d'associations se sont abstenus pour la subvention concernée.
7 -Dotations 2024
La dotation de l'École du Centre pour les fournitures scolaires est fixée à 12 348 €.
Voté à l'unanimité (23 voix Pour).
5 - Contrat d'association avec l'école Sainte Marie
Versement de la dotation à l'OGEC de l'École Sainte Marie en application du contrat d'association : 50 789,25€.
Voté à l'unanimité (22 voix Pour).
9 - Vote des taux des taxes communales 2024
Le taux de la Taxe foncière sur le bâti reprend les anciens taux communaux et départementaux (18,12 % +19,29 % = 37,41 %).
La taxe d'habitation s'applique uniquement aux résidences secondaires.
Les allocations compensatrices et le coefficient correcteur sont des montants fixés par les Finances publiques.
Prévisions 2024 de produit fiscal des 3 taxes communales à taux constants
Monsieur le maire : vous l'aurez bien compris, on n'augmente pas les impôts, ce qui a toujours été dit depuis 10 ans et on continuera comme ça jusque la fin du mandat et pourquoi pas après.
Sébastien Drappier : Pour
ma part je voterai contre. En 2020, vous nous aviez dit que vous
n'augmentiez pas les impôts et là vous le redites. La base
augmente cette année, moins que l'année passée, mais elle
augmente quand même de 3,9 %.
Monsieur le maire : c'est
l'état on est d'accord ?
Sébastien Drappier : c'est
l'état on est d'accord. Par contre, quand vous avez fait la
campagne en 2020, vous avez annoncé ne pas augmenter les impôts, je
pense que vous ne saviez pas à l'époque que les bases allaient
augmenter dans ses proportions là. Augmenter, elles ont augmenté
tous les ans un peu. Sur votre budget, vous pouviez faire sans
rentrer fiscales supplémentaires. Là les bases augmentent, ce sont
des rentrées, ce qui est bien, les travaux ont été faits et vous
auriez été un peu moins vite. Ce n'est pas de l'argent gaspillé
mais vous ne parlez jamais de l'impôt qui augmente. Pour quelqu'un
qui va payer 850 euros de taxe foncière, ça lui fera une
augmentation de 33 euros, l'année passée ils se sont pris une
cinquantaine d'euros si on part sur le même type de maison. On
arrive à 80 euros sur deux ans d'augmentation et ça c'est tous
les ans ce n'est pas que pour un an. Dire, on n'augmentera pas
les impôts, on n'a pas bougé le taux, mais la feuille d'impôt
elle augmente, personne ne peut le nier.
Je lis la presse, c'est écrit
dans la Voix du Nord d'aujourd'hui, Marly a diminué un petit peu
son taux. C'est une question de politique.
Monsieur le maire : il a
peut-être moins d'investissement. Vous connaissez beaucoup de
communes qui baissent les impôts. Nous on les baisse de toute façon
indéniablement. Je vous l'ai déjà dit, en général, on les
baisse les impôts en n'augmentant pas les impôts. Dans les faits
ça fait 12 à 15000 euros. Calculez sur 10 ans, ça fait 150 000.
On va parlez sur 4 ans, ça fait 60 000 euros d'impôts qu'on
a baissé vis-à-vis de nos contribuables. Plus les écoles, vous
l'avez vu tout à l'heure.
Sébastien Drappier : tout à
fait, j'allais y venir.
Monsieur le maire : La
cantine a flambé et on a décidé de ne pas augmenter la cantine et
le périscolaire et c'est une volonté.
François Martin : et ça
augmente pour la commune.
Sébastien Drappier : Ça
augmente pour la commune, donc ce coût là est bien absorbé par la
commune et il est pris sur le budget général de la commune.
Monsieur le maire : Sur le
maintien des dépenses courantes de fonctionnement, il faut savoir
qu'entre 2014 et 2023, on est pratiquement au même montant :
1 736 964 en 2014, 1 739 164 en 2023. Je pense
que l'effort est fait largement et pourtant on investit plusieurs
millions d'euros de travaux sur la commune. Je ne vois pas où est
le problème et comment on pourrait encore baisser les impôts. Ce
qu'on met dans le budget, on l'investit. Je ne vois pas trop
l'intérêt et on n'augmente pas les impôts, à ce niveau-là
c'est du concret. Sur 10 ans, on a baissé de 50% l'endettement
de la commune, plus d'un million et demi d'euros avec un
investissement de plusieurs millions d'euros sur ces 10 années ou
sur ces 4 ans : la salle des sports, les rue neuves, la rue des
fèves, … Je suis désolé, on ne peut pas dire que si la commune
n'est pas saine, il faudra m'expliquer. Maintenant vous voudriez
me dire qu'il faudrait encore baisser les impôts et rendre de
l'argent aux lecellois. Je pense que le service qu'on rend aux
lecellois aujourd'hui quand je vois le nombre de courriers que je
reçois des lecellois qui me disent « monsieur le maire, on est
quand même fier d'avoir une commune comme vous avez, on est quand
même fier d'avoir des structures comme vous avez, on est quand
même fier d'avoir des routes comme vous êtes en train de nous
faire. » Alors bien sur on ne peut pas faire toutes les
routes, il y en a encore beaucoup à faire. Qu'est-ce qu'on n'a
déjà pas fait dans cette commune. En partant de là, il faut savoir
où on veut aller aussi.
Emmanuel Tirlemont : Et d'où
on est parti et dans quel état on a récupéré la commune.
Sébastien Drappier : non,
attendez. Ça fait 10 ans que vous êtes là maintenant.
Monsieur le maire : Ça
n'évolue pas, c'est vous-même qui dites 'dans ce beau
village'. Ce beau village, c'est qui qui l'a rendu beau, c'est
nous qui l'avons rendu beau.
Sébastien Drappier : On
dirait que Lecelles n'existait pas avant que vous arriviez. Je vais
vous rappelez une chose. Quand vous me parlez de taux d'endettement,
ce sont des emprunts qui ont été fait. Vous faisiez partie d'une
majorité, vous monsieur le maire et vous monsieur le premier adjoint
on était dans la même majorité. Je ne crois pas …
Monsieur le maire : le
principal emprunt c'était l'église et l'école. C'était
avant nous, excusez-nous.
Sébastien Drappier :
C'était avant vous, on n'était pas dans la même majorité à
cette époque monsieur le maire ?
Monsieur le maire : Sur le
deuxième emprunt de l'église.
Sébastien Drappier : Je
n'ai pas le souvenir messieurs que vous étiez opposés à cette
époque-là. L'église a été faite, l'école a été faite,
c'était nécessaire, ce sont des travaux que vous n'avez pas du
faire et ça vous a permis aussi de bâtir et de faire venir de
nouveaux habitants.
Véronique Sibile : On a
perdu la dotation de la CAPH à l'époque.
Sébastien Drappier : On
n'était pas à la CAPH.
Véronique Sibile : les
trois tranches de travaux pour l'église, vous avez perdu une belle
dotation.
Sébastien Drappier : mais
nous n'étions pas à la CAPH. On n'a rien perdu, nous sommes
rentrés à la CAPH en 2014.
Véronique Sibile : il
fallait attendre 2014.
Sébastien Drappier : Les
travaux ont été commencé avant, on ne pouvait pas savoir en 2010
qu'en 2014 vous alliez perdre une subvention. On n'a pas eu le
choix, on a dû dissoudre la CCRVS pour aller à la CAPH, c'était
une décision préfectorale, on n'avait pas le choix. Je le
regrette.
Monsieur le maire :
Heureusement qu'on est parti à la CAPH.
Sébastien Drappier : Chacun
son point de vue. Mais me dire qu'avant que vous n'arriviez, il
n'y avait rien dans ce village, c'était Zola.
Monsieur le maire : Je n'ai
pas dit qu'il n'y avait rien.
Sébastien Drappier : « Dans
quel état on a récupéré la commune ».
Emmanuel Tirlemont : On l'a
réveillée.
Sébastien Drappier : Je
n'étais pas endormi monsieur.
Alexandre Schneider : Le
problème qu'il y avait, je l'ai dit tout à l'heure sur le
compte administratif, il n'y avait pas d'investissement. On a
rétabli les choses avec des investissements pour les habitants, pour
le bien vivre ensemble. C'est à dire pour tout le monde, pour les
routes, les bâtiments publics, l'animation.
Sébastien Drappier : Les
routes : il me semble que sur le dernier mandat on avait fait 7
routes, on avait refait une école, on avait refait en deux tranche
une église, on faisait plus de fossés, j'oublie certainement des
choses mais ne dites pas qu'on ne faisait rien.
Monsieur le maire : On n'est
pas là pour parler du passé.
Sébastien Drappier : Vous
revenez souvent sur le passé par contre.
Monsieur le maire : Ce qui a
été fait, on a quand même investi tout en tenant notre marge de
manœuvre et le fonctionnement. On ne va pas se cacher de ça et on
n'augmente pas les impôts. Vous pourrez dire ce que vous avec
envie de dire mais nous, on n'augmente pas les impôts au
contraire. Si on fait le calcul total, on aura baissé les impôts et
je pourrai même vous donner le montant exact par habitant si vous le
désirez. Et la vie est bien plus chère.
Sébastien Drappier : Je
vous invite tous à regarder votre feuille d'impôt d'il y a 10
ans et celle d'aujourd'hui.
Voté 20 voix Pour, 3 contre (Sébastien Drappier, Isabelle Décobecq, Laurence Baisier)
Monsieur le maire : On est
bien d'accord que vous êtes contre le maintien des impôts.
Sébastien Drappier : Non.
Ce qu'on aurait souhaité c'est que vous diminuez le taux pour
que le montant reste le même. A la CAPH vous avez pu le faire
l'année passée pour la TEOM.
10 - Budget primitif 2024
Question d'Isabelle Décobecq
pour la ligne 2184 : matériel et mobilier de bureau.
On fait *5 par rapport au budget
précédent, 50 000 euros. Il y a du nouveau matériel, des nouveaux
bureaux à mettre en place ?
Réponse : achat de mobilier de
la salle des fêtes, complémenter les tables et les chaises pour la
réouverture
Question d'Isabelle Décobecq :
On ne retrouve pas les mêmes chiffres dans les colonnes 'pour
mémoire budget précédent' et la colonne du BP 2023.
Exemple total section
d'investissement : on a en dépenses 2023, 2 345 854€ en
crédit ouvert. Pour le BP2024, il est noté, dans la colonne 'pour
mémoire' 3 091 585€. A priori, vous auriez doublé 735 731
sur la nouvelle ligne 231 qui remplace la ligne 2513.
Réponse d'Olivier : Avec
le changement de nomenclature, le logiciel reprend un chiffre deux
fois parfois.
Isabelle Décobecq : C'est
valable pour toutes les sections.
Monsieur le maire : mais à
la fin, on revient au centime près.
Isabelle Décobecq : c'est
un peu perturbant.
Question d'Isabelle
Décobecq pour la ligne 65138 : autres secours
Ça passe de zéro à 13 000
euros. Ça consiste en quoi ?
Réponse d'Olivier : elle
était page suivante en ligne 6713
Question d'Isabelle Décobecq :
En investissement, en résumé, pour le montant des investissements,
on a la rénovation de la salle de fêtes, la fin des travaux des
trottoirs de la rue neuve et la rue des fèves, il y a autre chose ?
Monsieur le maire :
expliquez-moi ?
Isabelle Décobecq : si j'ai
bien compris, on a 569 468€ HT pour la salle des fêtes annoncé
lors du dernier conseil municipal. Je pense qu'il y a un reste à
payer pour les travaux de la rue. Avec ces deux sommes, revient-on au
montant des 958 000 euros, ligne 231 ? Il y a le cimetière
peut-être ?Monsieur le maire : oui il y
a le cimetière
Sébastien Drappier :
Qu'est-ce qu'il y a d'autre ?
Olivier : En investissement,
il y a le cimetière, les leds, les travaux de la salle en face
(portes, fenêtres), l'ascenseur, la mairie,
Isabelle Décobecq :
l'ascenseur de la mairie ?
Monsieur le maire : oui on
va mettre un ascenseur à la mairie pour les PMR si on bascule les
cartes d'identité à l'étage.
Le rejointoyage de la façade de
la mairie aussi.
Isabelle Décobecq : Ce sont
des travaux qu'on fera même si on n'a pas les subventions ?
Monsieur le maire : On
verra. Le budget on l'a.
Sébastien Drappier : Vous
voulez mettre un ascenseur pour mettre les cartes d'identité à
l'étage ?Monsieur le maire : c'est
un accès PMR. On est sensé mettre de toute façon depuis 2020, on a
ouvert en haut, on a mis des bureaux à l'étage.
Sébastien Drappier : il n'y
a pas de public à l'étage. Jusque là il n'y en avait pas. Ça
coûte super cher un ascenseur et la maintenance.
Emmanuel Tirlemont : C'est
un ascenseur pour les personnes à mobilités réduites. On ne parle
pas de la même chose, ce n'est pas un ascenseur pour le public, ce
n'est pas un monte-charge.
Monsieur le maire : C'est
un ascenseur fermé, il y a différents pris au niveau ascenseur.
Sébastien Drappier : On
installe ça à l'intérieur ?
Monsieur le maire : oui on
ne met pas un ascenseur à l'extérieur.
Sébastien Drappier : Des
fois, ils reconstruisent des colonnes et ça dénature le bâtiment.
Monsieur le maire : Vu la
qualité du bâtiment ce serait laid.
Sébastien Drappier : Pour ma part, je vais voter contre ce budget pour être cohérent avec ce que l'on a voté précédemment.
Voté 20 voix Pour, 3 contre (Sébastien Drappier, Isabelle Décobecq, Laurence Baisier)
Monsieur le maire : J'ai
bien conscience que en fait tout ce qu'on peut investir sur la
commune ça vous dérange.
Sébastien Drappier : Ce
n'est absolument pas ça. C'est pour être cohérent par rapport
au taux.
Monsieur le maire : Il n'y
a rien de cohérent. Vu le nombre d'administrés qui viennent me
solliciter.
Sébastien Drappier :
quelques-uns viennent me voir aussi, vous savez.
Monsieur le maire : après
ça n'engage que vous et vous avez le droit de voter contre. C'est
un droit, il n'y a aucun problème.
Sébastien Drappier : Ça
sera sur le procès-verbal.
11 – Agence postale communale - Convention
L'agence postale communale a été créée en 2015. La poste propose une nouvelle convention pour une durée de 9 ans. Cette convention précise les engagements de la commune (mise à disposition d'un local, personnel communal pour le fonctionnement de l'agence, nombre d'heures d'ouverture minimum, information aux clients, …) et de la poste (formation du personnel sur les outils et les logiciels). En contrepartie, la poste verse à la commune une indemnité de 1194€ par mois.
Monsieur
le maire : on peut se rappeler de certains souvenirs quand on
est arrivé, la poste a fermé deux mois après. Il fallait faire une
poste communale sinon la poste fermait définitivement. C'était
demandé déjà depuis 5 ans. On ne va pas revenir en arrière, on
est bien d'accord. Si cette poste n'avait pas été ouverte, vu
qu'elle a été longtemps deuxième poste communale du nord, cette
poste avait tout cette chance et son devoir d'être sur place.
C'est une poste qui marche énormément et la personne qui la
tient, fait son travail de manière remarquable. On est sur un nombre
d'heures ouvert matin ou après-midi. Pour la petite information,
j'ai fait une demande à la Poste pour avoir une vidéo protection
supplémentaire à l'intérieur et à l'extérieur de cette poste
qui a été pris en compte et pris en charge par la Poste au niveau
national. On a une subvention pour mettre en place de la vidéo
protection supplémentaire intérieur et extérieur pour
éventuellement les personnes malveillantes. On n'a pas de vol, on
peut avoir des gens qui sont agressifs comme partout, même dans un
magasin, il ne suffit pas d'aller à la poste.
La
poste repartira après ce vote pour 9 ans et que c'est une bonne
chose en plus pour la commune parce que les gens qui viennent à la
poste, ils vont au distributeur, ils vont au boucher, ils vont un peu
partout et c'est la vie du village et de nos commerçants. Je tiens
à le défendre et je pense que vous serez une majorité à le voter.
Sébastien
Drappier : Je vais vous donner mes convictions monsieur le
maire. C'est que la poste vous avez fait le nécessaire, ce n'est
pas le problème. Je ne dis pas qu'elle fonctionne mal, je suis
persuadé que ce n'est pas le cas, que la personne fait mal son
travail, ce n'est certainement pas le cas non plus. Pour moi, la
Poste est un service qui doit être pris en charge par l'état,
c'est un service public. Ce n'est pas la faute du maire, c'est
l'état. A ce rythme-là, on se demande ce qu'on va refiler aux
collectivités locales.
Monsieur
le maire : Vous sortez du contexte.
Sébastien
Drappier : pour moi, la Poste doit être un service d'état.
Monsieur
le maire : Elle contribue à 50% au remboursement mensuel.
Isabelle
Décobecq : le montant de l'indemnité fait 50% ?
Monsieur
le maire : Non, ce n'est pas tout à fait ça ? On a 1194
euros pour 20 heures d'ouverture. Mais ne me dites pas que la
poste ne fonctionne pas, il y a toujours quelqu'un.
Isabelle
Décobecq : je pense que ce ne sont pas les propos de Sébastien.
François
Martin : On n'est pas ici pour faire de la politique nationale
je pense. Chacun vote ce qu'il veut dans les urnes quand il y a des
élections nationales. On est là pour gérer avec les moyens qui
sont donnés aux différentes mairies, avec les pouvoirs qui sont
donnés au maire et au conseil municipal, on est là pour faire du
mieux. Ces propos, chacun en pense ce qu'il veut et ça sort du
contexte.
Voté 22 voix Pour, 1 abstention (Sébastien Drappier).
Monsieur le maire : on notera bien que vous êtes contre cette poste communale.
Sébastien Drappier : Non.
Monsieur le maire : Si vous vous abstenez, vous n'êtes pas pour
Sébastien Drappier : Vous n'avez pas tenu compte de ce que j'ai dit avant. Ce n'est pas grave.
Monsieur le maire : Je vous ai dit que c'est le contexte national. A ce moment-là, on peut tout fermer, si on veut on n'a plus rien.
Sébastien Drappier : Attendez, vous êtes maire, vous êtes un relais d'opinion quelque part, vous l'êtes. Si moi je vous dis ma version, peut-être vous avez l'oreille d'un député, souvent vous nous dites que vous êtes proche de tel ou tel parlementaire, ou quoique ce soit, vous devez vous faire aussi le relais de l'opinion de la base. Si les maires ne font pas ce travail là ça ne va pas fonctionner. Moi je vous dis. Vous ne pouvez pas vous réjouir le jour où l'on vous a balancé « la poste on la ferme, débrouillez-vous monsieur le maire, ouvrez votre poste si vous voulez la garder », on ne peut pas s'en réjouir de ça, ce n'est pas possible. Après c'est la porte ouverte à tout. Demain ce sera l'hôpital, la sécurité, un tas de chose. Dire moi j'administre bien, OK. On a des subventions, on nous en paie la moitié, je ne conteste pas ça. Mais soyez aussi le relais d'opinion. Vous avez des portes ouvertes de par votre fonction en tant que maire, faites-le. Me dire que ce n'est pas le contexte, il ne faut pas parler de ça ici. Si ce n'est pas le contexte, on ne va parler de rien.
Alexandre Schneider : la parole est libre et vous avez le droit de vous exprimer, il n'y a pas le souci. J'ai toujours dit et je maintiens on est là pour parler des affaires de la commune, du budget de la commune, etc mais la commune est télescopée par les décisions politiques, nationales, évidemment.
Ne croyez pas, et ça été rappelé rapidement par Monsieur le maire, qu'à l'époque on était tout sourire, « c'est super la poste va fermer ». C'est archi faux et on s'est battu. Je pèse mes mots quand je dis qu'on s'est battu avec les services de l'état et de la Poste. Il y a une fois une fin de non-recevoir qui fait qu'on a dû s'adapter pour garder un service public minimum pour les habitants de la commune. C'était le premier gros projet à l'époque.
Vous faites le choix de vous abstenir.
Sébastien Drappier : Par conviction
Alexandre Schneider : Je reviendrai sur l'histoire des impôts, vous comprenez que commencer à toucher au taux communal des impôts, vous voyez la poste, vous voyez une difficulté, vous voyez le service qu'on a créé, etc. vous êtes toujours dans l'optique de dire qu'il faut diminuer les impôts.
Sébastien Drappier : non, on reste sur l'étal. C'est-à-dire que si vous avez 850 euros d'impôts, vous restez à 850. Il faut adapter le taux. C'est ça mon optique.
Alexandre
Schneider : Ce qui peut s'entendre, c'est louable, c'est
humain, voilà il faut baisser les impôts. Quand vous diminuez les
impôts, vous baissez vos ressources et que vous devez en même temps
développer les investissements, on en revient toujours à la même
chose les investissements doivent être maintenus. Donc on arrive à
développer la commune, à développer les investissements, à garder
des services publics, en gardant un taux constant d'imposition. Ce
qui fait, comme l'a rappelé monsieur le maire, depuis notre
arrivée avec notre décision de ne pas augmenter les impôts, on a
fait diminuer forcément les impôts pour les habitants. C'est
peut-être un peu mathématique à comprendre.
Sébastien
Drappier : le raisonnement est tiré par les cheveux.
Alexandre
Schneider : Ce n'est pas tiré par les cheveux, c'est
purement mathématique. De prendre le raisonnement de dire on va
diminuer les impôts pour x raisons, quand vous avez des cas comme
celui de la poste qui tombent, comment vous faites pour garder un
service public ? Comment vous faites ensuite pour investir sur
les routes, les voiries, qui étaient encore une fois dans un état
critique quand on les a reçues. A taux constant, on arrive à
maintenir et à développer les investissements sur la commune pour
les bénéfices des habitants de Lecelles. Que vous soyez contre ou
que vous vous abstenez sur ce point, je trouve ça choquant mais
maintenant c'est votre choix le plus libre, il n'y a aucun
problème là-dessus.
Sébastien
Drappier : je vous invite quand même tous à regarder votre
feuille d'impôt, regarder les précédentes vous verrez.
12 – Acquisition de parcelles de terre
M.
le Maire expose au conseil que la Société Immobilière du Grand
Hainaut (SIGH) qui est propriétaire de l'ensemble immobilier occupé
par la gendarmerie a proposé à la commune de reprendre certaines
parcelles. Il s'agit de la parcelle B1752 de 580 m² (noue latérale)
ainsi que la parcelle B1753p de 301 m² (parking et espaces verts en
façade). La cession se fait pour l'euro symbolique et les frais de
géomètre et de notaires sont pris en charge par la SIGH. Il revient
au conseil municipal d'approuver cette acquisition et d'autoriser
M. Le maire à signer les documents qui y sont relatifs.
C'était
prévu depuis le départ. C'était dans les actes qu'on a signé.
Sébastien
Drappier : Il y a encore deux parcelles 1755 et 1757, deux lots
sur la droite de la gendarmerie.
Monsieur
le maire : Vous parlez des 5 petits logements qui doivent être
fait.
Laurence
Baisier : on ne sait pas.
Monsieur
le maire : Avant que vous arriviez en 2020, sur ce terrain, la
gendarmerie voulait une certaine superficie, on a été obligé de
décrocher cette superficie pour pouvoir faire la gendarmerie. La
Propriété étant à la SIGH, la SIGH, à l'époque, avait proposé
de pouvoir faire, dans l'éventualité par la suite, mais ce
n'était pas pour tout de suite, 5 petits logements, type
béguinage, logements adaptés pour les personnes âgées.
Laurence
Baisier : ça va se faire ?
Monsieur
le maire : normalement ça va se faire.
Sébastien
Drappier : Donc 5 logements sur les deux bouts de parcelles qui
sont là ?
Monsieur
le maire : ce sont des petits logements
Sébastien
Drappier : pour du béguinage ?
Monsieur
le maire : des logements adaptés qui sont essentiellement pour
les personnes âgées.
Laurence
Baisier : ça va se faire ?
Monsieur
le maire : Une fusion devrait se faire, tant que la fusion ne se
fait pas. Je n'ai pas d'éléments pour l'instant.
Voté à l'unanimité (23 voix Pour).
13 – Demande de subvention Département – Aide aux villages et Bourgs Énergie
Une demande de subvention auprès du Département dans la cadre de l'aide aux Villages et Bourgs – Énergie avait été faite lors de la dernière réunion de conseil municipal. Un devis plus intéressant a été obtenu depuis et il est proposé au conseil municipal d'effectuer cette demande sur la base de ce nouveau tarif.
On passe sur une subvention à 50% car on passe sur un devis à moins de 50 000 euros.
Voté à l'unanimité (23 voix Pour).
Questions diverses
Laurence Baisier :
Concernant les trottoirs de la rue des fèves et de la rue neuve,
malgré les intempéries successives, comment se déroulent les
travaux ?
Monsieur le maire :
normalement ça devait être fini pour mi-février.
Hervé Wargnye :
il y a 7 semaines de retard, 7 semaines d'intempéries.
La séance est levée à 21h07
Vous pouvez télécharger le compte-rendu sous format pdf