COMPTE RENDU DE RÉUNION DE CONSEIL MUNICIPAL
Séance ordinaire du 26 octobre 2022
(Convocations du 18 octobre 2022)
Le Conseil Municipal de la Commune de Lecelles, légalement convoqué s'est assemblé à la salle polyvalente à 19 heures.
Étaient présents :
Jean-Claude MESSAGER
Danièle VERMANDERE
Alexandre SCHNEIDER
Véronique SIBILE
Jean-Michel RAVIART
Dominique TREHOU
Patrick DUSSART
Nadège TANIERE
Jean-Pierre FLOQUET
Henri-Jean LISSE
Coralie DAELDYCK
Emmanuel TIRLEMONT
François MARTIN
Sandrine CAILLEAU
Éliane
RENAUD
Sébastien DRAPPIER
Isabelle DECOBECQ
Laurence BAISIER
Étaient absents :
Anne-Marie
DELHAISE, procuration donnée à Éliane
RENAUD
Marie POLLET, procuration donnée à François
MARTIN
Jean-Pierre HUEZ, procuration donnée à Emmanuel
TIRLEMONT
Étaient excusée : Hermine DELESALLE
Début de séance 19h05
1 - Approbation du procès-verbal du conseil municipal du 6 septembre 2022
Voté à l'unanimité (22 voix Pour).
2 - Modification au tableau des effectifs
Il est proposé au conseil municipal de créer un poste d'adjoint territorial d'animation à 27h afin d'y nommer un agent technique territorial actuellement en poste. Le poste occupé serait plus en adéquation avec les missions exercées par cet agent au sein des services périscolaires.
J'ai juste une modification mais ça ne change rien par rapport à son poste. Le poste qu'elle a actuellement c'est plus un poste d'agent technique, sauf qu'on a plus besoin d'un agent d'animation par rapport au Bafa et surtout la petite enfance, la garderie, la cantine. C'est juste une modification de poste qui n'engendre pas la création de poste. C'est juste une écriture sur la modification.
Voté à l'unanimité (22 voix Pour).
3 - Attribution de prestations d'action sociale au personnel communal
Comme les années précédentes, M. Le maire propose d'offrir une carte cadeau à chaque agent communal, ainsi qu'une carte cadeau par enfant d'agent de moins de 10 ans.
L'année dernière en avait voté 40€ pour les adultes 30€ pour les enfants. Dans la conjoncture actuelle, je propose de passer à 50 pour les adultes et 40 pour les enfants.
Voté à l'unanimité (22 voix Pour).
4 - Autorisation d'engagement des dépenses d'investissement préalablement le vote du budget 2023
En application de l'Article L1612-1 du Code général des collectivités territoriales, le conseil municipal a la possibilité d'autoriser l'exécutif à mandater les dépenses d'investissement à hauteur d'un quart des crédits ouverts au budget précédent. Afin de poursuivre la réalisation des projets communaux, en début d'année 2023 et jusqu'au vote du prochain budget, il est donc demandé au conseil municipal d'autoriser M. Le maire à engager les dépenses à hauteur de 50 000 € pour le chapitre 21 (immobilisations corporelles) et 510 000€ pour le chapitre 23 (immobilisations en cours).
Ça fait deux ans que la trésorerie nous le demande pour avoir 25 % du budget prévisionnel à mettre en place à partir du 1er janvier jusqu'au vote du budget.
Sébastien
Drappier : Quels sont les projets communaux ?
Monsieur
le maire : Ce sont les projets en cours.
Sébastien
Drappier : lesquels ?
Monsieur le maire : les
projets qui restent et qui ne sont pas forcément finis ou qui sont
en cours de règlement.
Sébastien Drappier. Oui mais c'est
quoi ?
Monsieur le maire : C'est sur les gros projets.
Ce sont les vestiaires, la fin des travaux de la rue Davaine et cité
Davaine, on a encore un encours à payer puisqu'on n'a pas la fin des
factures. C'est un peu tout ça.
Voté à l'unanimité (22 voix Pour).
5 - Renouvellement du bail de droit de chasse à la société de chasse « Les Epêches »
La société de chasse des Epêches a un bail de droit de chasse sur certaines terres de la commune. Il est proposé de renouveler ce bail pour 9 ans, sur la base de 86,80€ par hectare, la révision du montant se faisant en fonction de l'évolution de l'indice des fermages.
Voté à l'unanimité (22 voix Pour).
6 - Avis sur un dossier d'enquête publique
La Préfecture du Nord a adressé en mairie un dossier d'enquête publique concernant le programme de lutte contre les inondations de l'Elnon sur le territoire des communes de Lecelles, Mouchin et Rumegies, porté par le Syndicat des milieux aquatiques de la prévention des inondations (SMAPI) de la vallée de la Scarpe et du Bas Escaut. L'objet de cette demande est l'aménagement de trois zones d'expansion de crues.
On est régulièrement inondé sur la commune de Lecelles, on a fait une première ZEC en urgence qui a permis depuis 2016 de ne plus avoir vraiment d'inondation, ça ne veut pas dire qu'on n'en aura plus après, c'est quelque chose qu'on ne maitrisera jamais. Actuellement on est sur le projet de 3 ZEC qui vont se faire : une devrait démarrer début janvier, c'est la ZEC de Rumegies, suivra ensuite la ZEC de Lecelles et ensuite la ZEC de Mouchin. Ce sont les 3 dernières ZEC qui seront faites sur le secteur avec en complément la ZEC de Rumes en Belgique qui est finie et fait à elle seule 40 000 m³. Ces ZEC représentent en moyenne 24 000 m³, celle de Lecelles c'est 22 000 m³. On voir l'efficacité mais on sait très bien que globalement on n'est pas sorti de l'auberge par rapport aux orages violents qu'on peut avoir comme dimanche si on avait eu de la pluie toute la nuit. En sachant que ces ZEC sont gérées par le SMAPI, le SMAPI vit des dotations des EPCI. Sans dotations des EPCI, ils n'ont rien sauf aller à l'emprunt mais ils y a déjà eu beaucoup d'emprunts qui ont été fait et là il y a encore un emprunt qui va être fait. Il y a des subventions qui ont été demandées à la région, à l'agence de l'eau et au FEDER (Fonds européen de développement régional). On est sur un budget de plus de 2,5 millions d'euros, il faut pouvoir le subventionner. En sachant que par rapport à la compétence que j'ai à la CAPH, nous avons œuvré aussi pour essayer de pouvoir être équitable sur les deux syndicats parce qu'on a un syndicat sur Valenciennes qui s'occupe de tout le valenciennois, le SMAPI dans l'amandinois et au delà de l'Ostrevant et des autres communes.
Quand on parle de Lecelles et Rumegies ça fait souvent rire les gens car ils disent 'Pourquoi les ZEC on les fait là ?' Tout simplement car ce sont des points noirs, ça évite d'avoir des inondations sur plusieurs communes. Le travail a été fait, les agriculteurs ont été indemnisés correctement. Les travaux démarreront normalement début janvier. Il y aura peut-être les deux ZEC démarreront en même temps, je n'ai pas encore tous les éléments en sachant que sur la ZEC de Rumegies on a 8900 m³ de terre à retirer. Sur Lecelles, on est sur de l'argile, il faut de la terre, ce sera plus judicieux d'aller la chercher à Rumegies. Mais on aura beaucoup trop, on regarde les solutions pour pouvoir mettre à disposition ces terres pour des travaux autoroutiers, de route ou autres travaux qui peuvent avoir lieu. En sachant que les terres de la première ZEC ont servi à couvrir la déchetterie de Saint-Amand, pour avoir une assise supplémentaire au dessus des bâches pour être conforme à la législation.
Sandrine
Cailleau : où sera-t-elle à Lecelles ?
Monsieur le maire :
derrière la ferme Coutan, où il y a un bois. Il y a la ZEC et une
partie qui pourra être inondée dans les champs avec un accord des
agriculteurs. C'est écrit noir sur blanc chez le notaire si ça
viendrait à être un épisode de pluie torrentielle. Celle de
Mouchin se fera en dernier dans la mesure où il y avait plus de
problématiques mais il y a des choix à faire dans l'urgence et
l'urgence c'est de les démarrer ici en début d'année.
Isabelle
Décobecq : les 2,5 millions c'est pour les 3 ZEC ou c'est y compris
pour celle qui est déjà faite.
Monsieur le maire : non celle
qui est déjà faite a été payée. On est sur à-peu-près 2,5
millions, ce sont des chiffres qui ne sont pas définis totalement,
dans la mesure où vous savez que tout augmente du jour au lendemain.
On est pratiquement près du chiffre. Sur Lecelles et Rumegies on
aura quand même 48 000 m³ d'eau, c'est
quand même important et on est en train de regarder justement
l'éventualité de garder cette eau au printemps et surtout en été,
pour avoir une solution pour avoir de l'eau pour les agriculteurs
tout en respectant la faune et la flore.
Sébastien
Drappier : Suite à l'avis de l'enquête publique, y-a-t'il eu
des gens qui se sont déplacés ?
Monsieur le maire :
quelques uns se sont déplacés, c'était jusque des petites
remarques. Le commissaire va faire son rapport.
François
Martin : Une question technique sur la ZEC, les agriculteurs
restent-ils propriétaires de leur terrain ?
Monsieur le
maire : non, on leur rachète leur terrain. Après on prend des
arrangements comme j'ai pris avec un agriculteur, que je ne vais pas
nommer, il peut couper 3-4 fois par an les herbes hautes. Il en est
content car il fait quelques boules supplémentaires par an.
François
Martin : sans payer de taxe foncière sur le terrain.
Techniquement le propriétaire c'est l'agglo ?
Monsieur le
maire : non c'est le syndicat.
Jean-Michel
Raviart : les évacuations des terres de Coutan passeront par
Chorette ?
Monsieur le maire : Je n'ai pas les éléments
mais on sera vigilent sur les routes communales avec un constat de
huissier avant et après. Logiquement ça devrait bien se passer.
Voté à l'unanimité (22 voix Pour).
7 - Renouvellement du contrat de prestations intégrées avec la SPL du Centre aquatique
Le conseil municipal doit valider le renouvellement du contrat de prestations intégrées avec la Société Publique Locale du Centre Aquatique Intercommunal de l'amandinois pour l'apprentissage de la natation ainsi que la prise en charge en terme de transport et l'accès préférentiel à l'équipement pour les habitants de la commune.
On le vote tous les ans, c'est notre participation au SPL pour les écoles, les bus et le tarif préférentiel pour les lecellois.
Isabelle
Décobecq : Étant donné que le coût de la vie augmente, c'est
un coût qui va augmenter ?
Monsieur le maire : on verra
début décembre à l'assemblée générale mais là je n'ai pas les
éléments. Pour l'instant d'après ce que j'ai entendu non mais
c'est comme tout, je pense qu'il y aura une augmentation mais pas
énorme.
François Martin : Ce que je peux dire là dessus
puisque je participe à la commission de contrôle du centre
aquatique, ce qui ressort des différents rapports présentés par
Monsieur Baudoux, c'est que c'est très bien géré,c'est un
équipement qui a été construit et pensé à l'origine justement
pour être le moins dépendant possible des aspects énergétiques.
Au niveau système de chauffage on est vraiment sur des
technologiques les plus modernes, je n'ai pas le détail exactement
mais des pompes à chaleur , etc mais par rapport au gaz ou ce
genre de chose, vraiment c'est marginal. Globalement que ce soit au
niveau de l'entretien, etc, ce qui ressort de tous les rapports
annuels, ça donne l'impression d'avoir un équipement très bien
géré. Exemple : pendant la crise COVID, les pertes ont été
très mesurées si on met en rapport avec d'autres centres aquatiques
équivalent qu'il y a ailleurs sur le territoire. Oui, il y aura
certainement des augmentations mais ça reste modéré par rapport à
ce qu'on pourrait entendre ailleurs car c'est un équipement moderne,
très bien entretenu et très bien géré.
Monsieur le maire : on le voit aussi sur les bus, on a déjà une petite augmentation de tarif par rapport aux produits pétroliers mais pour l'instant ça reste raisonnable. Maintenant de mois en mois on verra l'avenir par rapport à ça.
Voté à l'unanimité (22 voix Pour).
Avant les questions diverses juste une petite information. Comme vous avez pu le voir le parc intergénérationnel est en train de se mettre en place rue neuve. Pour l'instant c'est le plan de forme qui a été mis en place. On n'a pas encore mis de communication. Elle sera mise dans le bulletin et on va mettre une communication sur les grilles devant. On a voulu attendre un petit peu car le conseil municipal des jeunes voulait faire un petit jeu de piste à faire avec la population, surtout avec les enfants, pour savoir ce qui allait être fait et mis en place.
L'entreprise est venue s'intercaler entre deux pour commencer le gros œuvre car en fait elle avait un gros chantier qui s'était arrêté. Du coup on a préféré mettre en place dans un premier temps tout le gros œuvre, ce n'est pas fini, il y en a encore pas mal pour pouvoir avancer et commencer ces trois zones qui viendront par la suite. Une zone conviviale d'échange entre jeunes ou avec des personnes un peu plus âgées, une zone de repos, les personnes âgées pourront aussi venir car ce sera un parc avec des arbres. Il y aura la zone avec les animaux de la ferme au milieu et le skate parc qui sera dans le fond. La volonté était de le mettre dans le fond pour qu'il n'y ait pas de nuisances sonores. Cette zone est prise en grande partie par le SIVS dans la mesure où on avait un reliquat sur le city (sur l'ensemble des communes, il n'y avait pas que nous qui avions un reliquat).
Dominique
Tréhou : c'est un skate parc, ce n'est pas un mur
d'escalade ?
Monsieur le maire : Ça sera un skate
parc parce que le problème d'un mur d'escalade c'est excessivement
cher. Ce n'est pas dit que par la suite on ne pourra pas en mettre un
car on a largement la place de le mettre. On a fait une petite
communication interne, on a demandé à des jeunes de différentes
communes du SIVS , ils sont plus favorables à un skate parc qu'à un
mur d'escalade. On serait peut-être parti sur un mur d'escalade au
départ mais quand on voit les prix, c'est plus de 40 000 euros,
c'est vachement plus cher, le plan de forme est différent aussi car
il faut un fond de forme amortissant. Pour un skate parc, c'est un
enrobé ou un béton.
Emmanuel
Tirlemont : Pour un mur d'escalade, il faut peut-être la
présence d'un moniteur ?
Monsieur le maire : Non,
c'est sous la responsabilité des parents.
Dominique
Tréhou : Ce n'est pas à Rosult ou Rumegies qu'ils ont déjà
fermé le skate ?
Monsieur le maire : Il ferme à
certaines heures le soir. Nous ça sera pareil, il est complètement
clôturé pour être fermé le soir comme le city qui est fermé
maintenant le soir à 20h00. Il a été fermé tous les soirs en été
car on a été beaucoup embêté l'année dernière et Monsieur
Verrier est très content qu'on est pu fermer le city le soir ce qui
permet de ne plus avoir de nuisances à 20h00. Les extérieurs ne
viennent plus, ils savent qu'à 20h00 ils ont être mis dehors.
Dominique Tréhou : c'est vrai que c'est une bonne
chose.
Monsieur le maire : oui ils sont contents. Cette
après-midi, le city était plein.
Sébastien
Drappier : une remarque. Vous avez complètement shunté le
conseil municipal. On n'a jamais discuté au conseil municipal hormis
il y a plus d'un an. Vous avez sûrement des réunions entre vous,
Dominique est au courant d'un mur d'escalade et nous on ignore tout.
Ce n'est pas trop grave
Monsieur le maire : On en avait
parlé au départ.
Sébastien Drappier : Au départ mais
après on n'a plus jamais entendu parler de rien.
Isabelle
Décobecq : c'était qu'un avant projet.
Sébastien
Drappier : deuxième chose, le budget pour tout ça, le
coût ?
Monsieur le maire : Je peux vous donner les
chiffres à-peu-près.
Sébastien Drappier : Vous nous
donnez les chiffres quand tout est commencé.
Monsieur le
maire : C'est inscrit dans les travaux, il y a une
enveloppe.
Isabelle Décobecq : Quand on vous pose la
question lors du budget : 'que contiennent les enveloppes ?'
Vous restez très très vague. C'est pour les travaux de voiries de
la rue de Chorette et Davaine. On n'a pas de détail.
Sébastien
Drappier : Vous faites du messagisme. 'Ce n'est pas précis',
'on verra', 'c'est confidentiel', 'on ne peut pas en parler tout de
suite', ...
Monsieur le maire : confidentiel ?
Sébastien
Drappier : ce sont les mots que vous utilisez.
Monsieur le
maire : Sur les travaux du parc intergénérationnel, on avait
dit qu'on serait en plusieurs tranches. Ce n'est pas sur une seule
année. On est parti sur la base de pouvoir faire l'accès, toutes
les clôtures, on est à peu près à 60 000 euros je pense. C'était
dans le budget travaux, on peut les inclure, il n'y a aucun problème.
Les travaux qu'on met à l'année sur le budget, on peut prendre
cette somme là comme on a envie de le faire au niveau des travaux.
Après pour la partie skate parc on est pour l'instant à 15 000
euros qui sont payés par le SIVS.
Emmanuel
Tirlemont : pour compléter, sur ce city il y a un chef de
projet qui est Hermine. Là on est juste sur un aménagement, un
accès une voie pour pouvoir mettre au fond du terrain le city.
L'aménagement intérieur, bien évidemment,est toujours en projet.
Monsieur Vandermarcq faisait partie du projet, aujourd'hui ce n'est
pas fermé. Tout ça va se mettre en œuvre. Ce n'est pas figé dans
le marbre. Ce qui est figé dans le marbre, c'est l'accès pompier,
c'est indéniable dans tous les cas il sera là, au fond, on met le
skate parc. Après il y a encore du travail mais ce n'est pas écrit
dans le marbre.
Monsieur le maire : les 3 zones sont mises
mais elles peuvent être changées.
Emmanuel Tirlemont : On
peut en discuter, d'autres créées. Le chef de projet c'est Hermine,
elle va chercher des gens autour d'elle compétentes et avec le
conseil des jeunes tout ça va s'articuler. Tu confirmes
François ?
François Martin : le conseil des jeunes
est consulté à chaque séance pour avoir des idées.
Monsieur
le maire : ils nous donnent des idées. On les met à
contribution. Ça rentre dans l'enveloppe, je ne jette pas l'argent
public. Ça sera quelque chose je pense qui sera très bien accueilli
par la population de zéro à 99 ans.
Sébastien Drappier :
Si j'ai bien compris, on est à 60 000 euros pour faire le fonds
forme, l'accès au bout et les clôtures.
Emmanuel Tirlemont :
Après ce qu'on y met dedans, on y travaille ensemble
Sébastien
Drappier : J'ai entendu parler d'animaux, de skate parc, de
zones de repos. Pour moi c'était fini.
Monsieur le maire :
les zones de repos, ce n'est pas aménagé. L'aménagement on va le
voir après, ça va être discuté. Est-ce qu'on met un kiosque,
est-ce qu'on met des bancs ? Des arbres on en met tout le temps,
ça c'est normal parce qu'il faut aussi de l'ombre mais tout dépend
de ce qu'on veut mettre. C'est ça qu'on peut discuter en commission.
Vous avez un représentant des travaux je pense, c'est madame
Décobecq je pense ?
Laurence Baisier : non c'est
moi.
Monsieur le maire : C'est vous madame Baisier. Vous
allez être conviée pour ce projet intérieur, comment on aménage.
On ne va pas aménager tout, tout de suite. Comme Emmanuel vous l'a
dit, il fallait faire l'accès et aller dans le fond tout de suite.
On n'avait pas le choix.
Emmanuel Tirlemont : C'est le sens
de l'histoire. Après ce qu'on y met dedans, comment s'est fait,
c'est le groupe de travail qui va le déterminer.
Sandrine
Cailleau : Toutes les idées, la ferme, le skate, le mur
d'escalade, etc ça fait partie du projet que Hermine avait
proposé.
Monsieur le maire : C'est ça.
Isabelle
Décobecq : oui Sandrine mais c'était un avant-projet un
départ. Là ça devient un projet et on n'en a pas parlé depuis 18
mois.
Éliane Renaud : Il y a une commission qui s'en
occupe.
Isabelle Décobecq : Ce n'est pas une commission
c'est un groupe de travail.
Alexandre Schneider : Petite
précision quand même, pour aussi avoir accompagné Hermine sur le
sujet. Pour ce qui a été présenté, quand on a fait cette
présentation, le projet était lié aussi au projet que monsieur le
maire vient de vous rappeler, le projet d'aménagement du SIVS. Si il
faut vous rassurer au niveau budget, tout se fait à l'échelle de
l'annuité du budget. Comme l'a rappelé monsieur le maire, ça
rentre dans le budget travaux de la commune. C'est aussi ce qui a été
précisé quand Hermine a fait la présentation et que c'était un
projet évolutif. C'est à dire au départ il y avait le projet du
SIVS, qui est amendé maintenant de cet espace de vie et de détente,
lieu de vie sociale pour les 7 à 77 ans. Avec les exigences comme
Emmanuel l'a rappelé donc d'accès pompier, etc. Tout ce qui a été
fait le clôturage et le cheminement, c'est la base du projet avec
forcément maintenant le skate parc qui est financé par le SIVS. Le
montant indiqué fait partie du budget de cette année. L'année
prochaine, en fonction des contraintes qu'on aura, il y aura des
aménagements qui vont arriver et une perspective, qui est bien en
route, d'avoir des aménagements avec des animaux, d'avoir un vrai
lieu de vie sociale aménagé, arboré avec ces arbres. Après est-ce
qu'on plantera 10 arbres, que 5 ? On n'en sait rien mais ça
fera en fonction du budget, rassurez vous dans le cadre budgétaire
des exercices qui vont arriver. Évidemment.
Questions diverses :
Sébastien
Drappier : Les dépôts sauvages qu'on a eu, vous les avez
enlevés. Il en reste un dans le chemin rue du grand sart.
Monsieur
le maire : c'est un chemin privé. Ça n'appartient pas à la
commune, ça appartient aux agriculteurs, c'est eux qui doivent
retirer ce dépôt, ou porter plainte et éventuellement faire
marcher leur assurance. Là c'est de l'amiante.
Sébastien
Drappier ; On ne sait pas d'où ça vient ?
Monsieur
le maire : Mettre des caméras c'est bien mais on ne peut pas en
mettre partout ? Non on ne sait pas d'où ça vient. On en a
attrapé un une fois, on a fait ce qu'on avait à faire. Le deuxième
on n'a pas su, ça été vidé entre midi et deux en pleine nature,
on a ramassé mais je n'ai pas les services techniques à rallonge,
ils ne sont pas là pour ramasser toute la merde des autres. C'est
très regrettable, il y en aura encore d'autres, j'espère que non.
Le plus embêtant quand même c'est l'amiante.
Isabelle
Décobecq : J'ai une remarque. Ce sont vos services techniques
qui retirent les dépôts sauvages ou c'est le SIAVED. On avait voté
...
Monsieur le maire : Le SIAVED ce sont sur les tôles
amiantées. Ce n'est pas sur les dépôts sauvages.
Isabelle
Décobecq : la convention ... ?
Monsieur le maire :
Le SIAVED ce sont les dépôts sauvages amiantés, pour les autres
dépôts la convention n'a pas été prise. On pourrait la prendre
mais ça va nous coûter un bras. Moi je veux bien demain demander au
SIAVED qui viennent retirer un camion, ça va me coûter 1000 euros,
je préfère que mes services techniques le fassent. Si ils sont
d'accord de le faire car je ne suis pas obligé non plus de leur
imposer de ramasser, comme je l'ai dit et je le redis, toute les
merdes de tout le monde. C'est quand même malheureux. Quand on sait
qu'on n'a pas d'amiante, on peut intervenir. Si il y a qu'une seule
tôle d'amiante, ils n'interviendront pas. Si c'est sur le domaine
public, là effectivement le SIAVED viendra ramasser, il faut parfois
attendre longtemps. Si c'est sur des chemins privés ou des champs,
on ne peut rien faire, on n'a pas la responsabilité.
Sébastien
Drappier : On a reçu dans nos boites aux lettres, un flyer sur
les éoliennes en Belgique, à Laplaigne. J'ai lu avec plaisir dans
la presse que vous étiez opposé à ça, que vous souteniez les
communes.
Monsieur le maire : Alors là je n'ai pas
répondu. Il faudra me donner l'article, je ne l'ai pas vu celui là.
Sébastien
Drappier : c'est
dans l'observateur.
Monsieur
le
maire : Je n'ai pas été contacté par personne en tout cas. Là
dessus on peut être clair, de toute façon je vais à la réunion
publique.
Sébastien
Drappier : Si serai aussi.
Monsieur le maire : Il y a 5
éoliennes de 180 mètres de hauteur. L'enquête publique nous
demande un avis, qu'on soit posé ou opposé. Le souci c'est qu'au
final on sait très bien ce que ça sera, elles seront mises. Après
les nuisances, je dirai un parc éolien le long de l'autoroute ne me
gêne pas, ça gène peut-être les chasseurs, moi ça ne me gêne
pas trop, là par contre, au ras des habitations. Ça ne devrait pas
nous impacter d'après ce qu'on a eu comme étude, par contre si ça
impacte un petit peu au niveau des Wifi, des téléphones, des télés,
... Je n'ai pas la science infuse à ce niveau là.
Sébastien
Drappier : Concrètement, vous êtes opposés ?
Monsieur le
maire : Je ne suis pas opposé. Je n'ai pas dit que j'étais
posé ou opposé. Je n'ai rien dit du tout car ce n'est pas mes
propos. Je n'ai pas été appelé. J'ai été appelé sur d'autres
sujets mais pas celui là. Globalement vous voulez savoir quoi ? Ma
position ?
Sébastien
Drappier : Pour soutenir les communes qui vont être impactées,
Maulde, Flines. Même si nous, c'est clair, on sera très peu
impacté, elles vont se rapprocher, Après ce sera peut-être Rongy,
peut être Lecelles. Je pense qu'il faut se mobiliser, la population
et autre, pour ces éoliennes, en sachant très bien qu'elles ne
pensent qu'à pousser un peu partout.
Monsieur le maire :Oui
peut-être, mais est-ce qu'on a la main mise dessus, surtout la
France. Nous c'est à titre d'information. On ne peut rien faire.
Vous parlez d'éolienne, il y a quand même quelqu'un sur la commune
qui voulait mettre deux éoliennes, je ne vous donnerez pas le nom
mais ce sont des gens que vous connaissez bien. On a tout fait, des
pieds et des mains, pour qu'ils ne mettent pas des
éoliennes.
Sébastien Drappier : je pense que des éoliennes de
moins de 6 mètres, il n'a pas besoin de permis de
construire.
Monsieur le maire : là ce sont des grandes
éoliennes. Peu importe, dans les centres bourg, les villes, ce n'est
pas judicieux. Si on en a une au ras de Maulde, ça va être un peu
compliqué. Surtout les nuisances.
Sébastien Drappier : Et il y
a une dépréciation de l'immobilier.
Monsieur le maire :
On en est conscient.
Sébastien Drappier : Que vous soyez pour
ou contre, ce n'est pas le problème. Mais si vous êtes contre, je
vous invite à aller à la réunion et montrer qu'on est solidaire,
quon est là, qu'on est présent, qu'on n'est pas pour ces éoliennes,
pour éviter qu'elles se multiplient à l'avenir.
Monsieur le
maire : Après qu'elles se multiplient c'est une question de
voir les choses mais peut-être pas dans les villes et les
communes.
Sébastien Drappier : là quand on regarde, elles sont
juste coller aux maisons.
Monsieur le maire : oui, je suis d'accord avec vous.
Sébastien Drappier : Après ils seront capable de les faire à Rongy, de les faire tout le long de la frontière. Pourquoi pas ?
Monsieur le maire : oui, je suis d'accord avec vous. Mais l'éolienne par elle-même n'est pas un produit qu'on doit pestiférer, c'est un produit qui fonctionne bien mais pas partout, il faut savoir où on les met.
Isabelle Décobecq : Y-a-t-il une réflexion sur les économies d'énergie potentielles à faire au sein du village avec l'éclairage public ? De nombreuses communes décident d'éteindre l'éclairage entre minuit et 6 heures. Y-a-t'il eu quelque chose de décider, en cours de réflexion, ici à Lecelles ?
Monsieur
le maire : J'oserai dire aux autres qu'on n'a pas attendu les
autres pour avancer depuis un bon moment dans la mesure où on est
passé à pratiquement 80 % de Led sur la commune, qui
consomment beaucoup moins,dessus on a des variateurs qui baissent de
30 % la nuit. La question qui se pose en premier est qui reste
20 % du parc à cleaner. Normalement, après une réunion que
j'ai eu la semaine dernière avec le ministère, je pense qu'on va
ravoir des enveloppes pour ça, on pourra finir la commune en Led,
Couper la lumière la nuit de 11 heures à 4 heures ou de
minuit à 5 heures, c'est certain ça pourrait être envisageable.
Par contre, est-ce que notre commune est appropriée à ça. Je n'en
ai pas la certitude. Quand je demande aux riverains pendant les
permanences ou les riverains que je vois tous les jours, croyez-moi
qu'à 95 % ils ne sont pas favorables. Y compris par exemple
certains voisins tout près de chez Henri-Jean, ils ne sont pas pour
du tout. Je dis ça car c'est une lampe qui était grillée. On a un
village qui est relativement très élargie, avec des maisons un peu
partout.
Isabelle
Décobecq : Et pas toujours des trottoirs.
Monsieur
le maire :oui pas toujours des trottoirs. Mais la nuit j'espère
qu'il n'y a pas beaucoup qui se promène sinon c'est un peu
compliqué.
Après la problématique quel secteur on coupe,
quel secteur on ne coupe pas, quel secteur est accidentogène ou
pas ?. Tout ça est compliqué. On a fait un calcul. Globalement
si on coupe tout l'hiver de minuit à 4 ou 5 heures du matin, on
ferait une économie de 4000 euros, 1000 euros par mois. Est-ce que
1000 euros par mois c'est judicieux par rapport à la sécurité des
gens. Je ne suis pas certain.
Depuis des décennies, on a de la
lumière partout, à part sur l'autoroute. Ne plus avoir de lumière
du tout, on risque d'avoir plus d'insécurité, plus de vols. On a
quand même une population qui est assez âgée. J'ai des dames qui
m'ont dit : « Monsieur le maire, si vous coupez les
lumières de rues, moi je ne vais plus dormir la nuit. » C'est
une présence pour eux d'avoir une lumière tout près de chez eux
devant la maison. Je pense qu'il faut attendre un peu, voir cette
année les augmentations successives et voir après ce qu'on fera et
ce qu'on mettra en place dans les mois à venir si on a le coup de
matraque à la fin de l'année, si on est obligé de payer un peu
plus. Normalement on devrait peut-être avoir une aide de l'état
pour les augmentations tarifaires. A réfléchir. Il y a très peu de
communes. Il y a l'aspect sécuritaire, l'aspect réglementaire aussi
car une commune complètement dans le noir est de la responsabilité
de la municipalité en cas d'accident. Je veux bien discuter et
entendre mais que faire. Si on coupe, on a des tas d'administrés qui
ne vont pas être bien, des administrés qui ne vont plus voir clair
du tout, L'économie n'est pas énorme du fait qu'on soit passé en
Led. Si on n'était pas en led, je comprends que là il aurait fallu
qu'on fasse quelque chose.
Isabelle Décobecq : je ne sais
qu'elle est la solution, je voulais juste savoir si il y avait eu un
débat. J'ai la réponse. C'est bon.
Monsieur le maire : on
a fait le débat avec les adjoints.
Hervé Wargnye : Pour
l'instant on n'est pas favorable.
Emmanuel Tirlemont :
c'est un peu brutal comme idée. Je pense qu'il y a d'autres pistes à
aller chercher sur l'économie des bâtiments.
Isabelle
Décobecq :Justement, y-a-t-il des moyens de vérifier que les
bâtiments de la commune, tout est bien fermé la nuit ? je
pense à la lumière des écoles.
Monsieur le maire :
C'est fait déjà depuis très longtemps. Le problème qui peut se
passer c'est qu'une lumière reste allumée d'une classe. On a
rebaissé la chaudière en sachant qu'on doit maintenir une
température de 21° pour les primaires et les maternelles. C'est
obligatoire. On restera avec 21° maximum en hiver, sachant qu'il y a
encore le COVID et on est obligé d'aérer régulièrement mais j'ai
déjà travaillé avec Christelle Struss et on est en train de voir
quand on aérait le soir on n'est pas obligé d'aérer le matin donc
on n'est plus obligé d'ouvrir les fenêtres le matin, c'est là que
la chaudière va pousser pour chauffer les classes. On a aussi réduit
quelques radiateurs qui ne servent à rien. On a changé des lampes à
forte consommation pour des Leds. Ça se fait un peu à la fois, ce
qui permet de faire des économies. Mais je ne peux pas demander aux
enfants de venir avec leurs doudounes, ce n'est pas possible.
On
était sur du 22,5 au maximum, on sera plus sur du 21. Comme vous
l'avez tous entendu, 1 degré, 2 degrés ça représente un chiffre
annuel.
Le point noir c'est la salle des fêtes. Quand elle est
louée elle chauffe du vendredi soir au lundi matin, On est en train
de mettre en place un système avec un blocage du chauffage sauf
qu'il est obsolète, il est très vieux. On ne va pas investir une
somme trop importante mais par contre on va essayer de trouver une
solution pour bloquer le chauffage à un certain degré et qu'on
puisse l'éteindre aussi.
On a préparé un courrier pour les
associations en leur demandant de faire extrêmement attention au
chauffage. On sait qu'en 2 heures c'est chaud, ça ne sert à rien
d'allumer le matin pour le soir. On va dans le même cadre voir avec
le syndicat de baisser les salles de sports et les médiathèques
pour réduire un peu la chaleur, là aussi c'est énergivore, c'est
énormément de gaz, pour les salles de sport ça coûte
excessivement cher. Là c'est pareil, les associations vont être
mises à contribution, de ne plus chauffer trop fort cette salle, par
contre on va changer tout le module, il n'y aura plus la possibilité
de toucher au chauffage. Il sera totalement mis sous surveillance. Il
me faudra les calendriers des associations pour qu'on puisse régler
les horloges.
La salle de sport, c'est 4000 m³ heure de
gaz.
Sandrine Cailleau : A valenciennes, c'est plus de
chauffage.
Isabelle Décobecq : Quand les petits de
maternelles, les premières années, qui ont 2 ans et demi, si ils
arrivent dans une salle glaciale ...
Monsieur le maire : on
va maintenir une température, il n'y a pas de souci. On va garder
une partie chaude dans les vestiaires. On ne va pas les frigorifier,
les traumatiser.
Mais c'est vrai qu'actuellement, tout le monde
est obligé de faire attention à ça et pour revenir à l'éclairage
public, on va réfléchir encore un moment. On ne peut pas couper la
rue du corbeau et dire on laisse la route de Roubaix car elle est
accidentogène. La réflexion est là mais heureusement qu'on est
passé pratiquement à 80 % en Led.
Isabelle Décobecq :
C'est le 80 % qui me surprend car quand on a voté la dernière
tranche c'était la totalité du village qui était
couverte.
Monsieur le maire : on avait un e tranche qui
restait à faire mais on n'avait pas eu les subventions, du coup on
attendait les subventions. Mais les subventions transition écologie
énergie avaient été retirées du gouvernement.
Isabelle
Décobecq : quelles sont les 20 % de rues qui reste à
faire ?
Hervé Wargnye : Route de Roubaix et le bout
de la rue du grand sart.
Monsieur le maire : si on peut
avoir des subventions l'année prochaine, on mettra en place pour
finir le village.
Danielle Vermandère : et pour
l'éclairage de fin d'année ?
Monsieur le maire:on a eu un
gros débat à l'agglo avec ça et les réunions d'interco, je dirai
on ne peut pas prendre une décision collective en disant on ne fait
pas d'éclairage pour Noël. Chacun fait comme il envie dans sa
commune, chacun a des moyens différents. Nous sur la commune, il y
en a très peu, on n'en a jamais eu beaucoup, c'est des Led, les 4
qu'on va mettre à la mairie vont nous coûter 20 euros pour le mois
en consommation et il y en aura deux à côté de l'église. Ce qui
coûte cher c'est la pose et la dépose. Ce n'est pas avec 6
guirlandes qu'on va plomber le budget.
La séance est levée à 20h02
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